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* La (vraie) vie *

* La (vraie) vie *, Food & Cook

Le brunch dominical maison…

1 février 2015
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Chez nous, le brunch, c’est l’institution du dimanche et dès qu’on peut en vacances.
La majorité du temps nous sommes tous les 4 mais nous invitons souvent des amis à partager ce moment avec nous.

Ce midi nous devions recevoir, mais à 9h en préparant la pâte à pancakes j’ai été prise d’une migraine ophtalmique terrible. Une partie de la vision en moins, retour sous la couette dans le noir et annulation de l’invitation…

Tout était prêt, du coup à 13h, quand j’ai enfin pu sortir du lit, nous avons profité de notre brunch tous les 4.
Nous faisons toujours à peu près la même chose : des pancakes/des viennoiseries/des gaufres, des oeufs bénédictines/brouillés/au plat, un émincé de poulet qui marine depuis la veille au soir ou du saumon fumé, du fromage, de la salade, des tomates cerises, des petites carottes cuites au four, des fruits de saison, du jus d’orange frais ou des smoothies, de la pâte à tartiner, du miel, de la confiture, du beurre, des yaourts, du muesli, du thé, du café…
C’est selon les envies…
On dresse le couvert, on met tout sur la table et on passe un temps fou à manger, papoter, rire… partager!

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C’est notre petit moment à 4 et bien souvent notre seul repas de la semaine avec mari.
Un vrai petit bonheur!

Bien souvent en hiver, lorsqu’il fait vraiment moche et froid comme aujourd’hui, c’est complètement repu que nous nous mettons sous la couette tous les 4 pour regarder un dessin animé…

Bref, ce fut encore un bon dimanche coocooning en famille!

* La (vraie) vie *, Mes Mini-Pintades

Avoir 4 ans le temps d’une journée en tête à tête…

30 janvier 2015
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Ne pas entendre le réveil…
Se lever à 9h…
Déposer Olympe à la crèche…
Faire une matinée coocooning…
Se dépêcher d’enfiler la robe de fête pour attraper les flocons…
Rire comme si c’était la première fois qu’on voyait de la neige…
Râler parce-que ça ne tient pas…
Déjeuner au resto chinois d’en bas…
Réussir à manger avec les baguettes…
Parler beaucoup…
Se faire des histoires avec les Pet Shop…
Remplir méticuleusement l’album Panini de la Reine des neiges…
Jouer à la maman et au bébé chat…
Se câliner…
Danser comme des folles…
Trier les Smarties par couleurs…

journéeisadoraDe chouettes moments en tête à tête avec mon Isadora…
Prendre le temps d’avoir 4 ans le temps d’une journée…

Retrouver avec joie Olympe.
Nous raconter nos journées et lui promettre que la prochaine fois j’aurais 3 ans le temps d’une journée juste avec elle et pour elle…

* La (vraie) vie *

Agrandir la famille…

29 janvier 2015
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Quand on s’est marié avec mari, on rêvait de famille nombreuse. On voulait 6 enfants dans l’idéal, et 4 au minimum.
Et puis… la vie a suivi son cours…

En septembre 2009, nous perdions notre premier bébé…
Quelques mois plus tard j’étais de nouveau enceinte et en décembre 2010 nous accueillions notre merveilleuse Isadora…
Tout s’est si bien passé et elle était si facile (je pense aussi qu’inconsciemment nous voulions notre revanche envers la vie) que 4 mois après sa naissance, j’étais enceinte d’Olympe pour notre plus grand bonheur.
Avoir des enfants rapprochés: le rêve!
Etre enceinte et être mère était pour moi une évidence!
Si bien que si nous nous étions écoutés, nous aurions enchainé sur le petit troisième dans la foulée…

Et puis le temps nous a happé.
Et même si ce manque de grossesse ne me quitte pas depuis mon dernier accouchement, mari travaille beaucoup, nous n’avons qu’un 4 pièces et je suis épuisée donc ça n’est peut être pas le moment.
On va attendre un peu…

Et puis encore un peu…

A force d’avoir des excuses (valables pour certaines, récusables pour d’autres…) cela fait bientôt 3 ans qu’on attend.
Aujourd’hui, j’ai toujours cette envie viscérale d’être de nouveau enceinte, d’accoucher (oui, j’ai adoré accoucher!), d’avoir un petit bébé à la maison et d’agrandir la famille.
Mais je me sens bien aussi comme ça. Avec nos 2 filles.
J’ai envie qu’on profite encore tous les 4.
Et puis c’est comme ça pour l’instant, ça ne s’explique pas…

Nous savons que nous aurons d’autres enfants, c’est sur.
Mais plus ça va, plus on se dit que maintenant il y aura dans tous les cas pas mal d’écart, autant nous redonner un petit coup de jeune d’ici quelques années, quand les minis seront « grandes ».

Et puis, le truc qui rajoute un peu de piment, c’est que bizarrement il nous est impensable d’imaginer n’avoir qu’un autre enfant… Nous aurions l’impression d’en faire un enfant unique…
Après nos 2 minis si proches, ça nous parait incohérent d’avoir, si longtemps après, un seul enfant…  Les enfants rapprochés, même si c’est épuisant c’est vraiment merveilleux pour tout le monde…
Alors tant qu’à faire…

Dans tous les cas, en 13 ans de vie commune avec mari chéri, nous avons revu les « chiffres » à la baisse…
On fait comme on peut et pas toujours comme on veut…

* La (vraie) vie *, Mes Mini-Pintades

Une valse à mille temps…

28 janvier 2015
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« Viens on danse comme papa et maman à leur mariage…
La valse…
Comme ça regarde…
C’est rigolo… »

ValseMinis1Prendre le temps de m’arrêter lors de la préparation du diner pour les observer comme une petite souris…
Les admirer danser, rire, et finir dans une bataille de chatouille comme chaque soir…

Capturer ces instants quotidiens si simples mais si bons…
Ces sourires sur leurs visages, ces gestes attentionnés, cette complicité…

La plus belle des valses…
Une valse à mille temps pour prendre encore le temps…
Et oublier tout le reste…

ValseMinisPrenez le temps, c’est si bon!

* La (vraie) vie *

La grippe (test inside) …

27 janvier 2015
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Vous avez dû l’entendre, cette année, la grippe est TERRIBLE!
Comme il y a 2 ans, j’ai testé pour vous (et oui je donne de ma personne!).

15 jours que ça a commencé pour moi et même si je n’ai plus de fièvre depuis une semaine, les suites sont tout simplement insupportables…
Moi qui était déjà épuisée avant, là je tiens à peine sur mes jambes, j’ai une toux de phoque, mal partout…
Bref, j’ai du mal à me sortir de cet état…
Pour tout vous dire, je crois que j’ai préféré la pyélonéphrite aigüe, enceinte de 5 mois, hospitalisée pendant 8 jours et pourtant Dieu sait comme j’étais mal…

Il parait qu’il faut toujours voir le verre à moitié plein… Alors pour la grippe aussi j’ai essayé de voir des points positifs…

– J’ai une peau de bébé.
En montant à 41°C de fièvre, on transpire, les pores se dilatent forcément, on élimine les toxines. Un petit coup d’exfoliant dès que vous pouvez et hop, exit les boutons, comédons et autres pores encrassés.
Le problème, ce sont les cernes… Là, je prends les astuces, parce que franchement c’est pas joli joli…

– J’ai perdu 4 kg.
En même temps je me suis exclusivement nourri de liquide pendant 4 jours, donc forcément ça aide.
Le problème c’est qu’avec l’arrêt du tabac, le jeun passé, au rythme où vont les choses c’est 40kg que je vais reprendre (voir point suivant)

– J’ai arrêté de fumer.
Enfin cela fait 15 jours que je n’ai pas touché à une cigarette et même si j’en meurs d’envie, je sais que si je cède à mon envie je vais vraiment mourir vu ma toux et mes difficultés à respirer.
Le problème c’est la faim permanente qui a remplacé le tabac. Moi qui ne grignotais pas, je pourrais passer ma journée à ça…

– J’ai vu tous les films que je voulais voir depuis 4 ans.
Je ne pouvais pas me lever et je ne supportais pas le silence. J’ai donc rattrapé mon retard ciné en regardant tous les films que je voulais.
Le problème c’est que je n’ai pas vu un seul film en entier, je m’endors toujours avant la fin.

– J’ai économisé le prix d’une salle de sport.
Une grosse fièvre et d’énormes quintes de toux ça fait travailler des muscles dont j’avais oublié l’existence, à commencer par les abdos.
Le problème c’est que j’ai l’impression d’avoir 90 ans et d’avoir été ruée de coups après être passée sous un tracteur…

Voilà voilà…
J’ai beau chercher encore, impossible de trouver mieux…

Alors si vous avez malheureusement chopé cette grippe… bon courage!

* La (vraie) vie *, Mes Mini-Pintades

La voiture à gros mots…

14 janvier 2015
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Il y a bien longtemps je vous parlais ici de mes tics de langage et de mes difficultés à me débarrasser des « put*in » et autres noms d’oiseaux qui ponctuaient allègrement mes phrases…

Les minis ont bien enregistré les gros mots et les ressortaient avec une aisance incroyable (j’avoue au début j’étais contente qu’elles les placent au moins aux bons endroits mais bon…).
Isadora avait rebaptisé son nounours « Monsieur Conn*rd » et se demandait souvent « mais qu’est ce que c’est que ce truc de m*rde!? », Olympe quand à elle adorait psalmodier des « put*in, put*in, put*in, put*in » en particulier lorsque nous étions aux déjeuners de famille…

Il fallait prendre les choses en main.
Déjà dans la bouche d’une trentenaire c’est pas super mais alors dans celles de minis si petites c’est encore moins chouette…
Enfin, un peu, ça va, beaucoup, bonjour les dégâts…
Et puis c’est bizarre, toute mon enfance j’ai entendu « si t’es pas jolie, sois polie! », l’inverse est-il applicable?

Bref, je m’égare…
Et en fin de compte, j’ai trouvé l’astuce!
Les gros mots ponctuaient mes phrases tout au long de la journée mais l’endroit où c’était un festival était bien évidemment dans la voiture.
Quand je conduis je me transforme en véritable charretière (comme beaucoup de personnes, non?)
Une habitude dont j’ai trop de mal à me détacher.

Du coup, on a décidé de ne dire des gros mots QUE dans la voiture.
Elles comme moi, dès qu’on est dans la voiture on a le droit de se lâcher.

Il y a quelques semaines, l’une de mes nièces était avec nous en voiture. Bien évidemment quand Isadora a balancé un énorme « Avance conn*rd!! » et que je ne l’ai pas reprise vous auriez vu sa tête!…
Isadora lui a alors expliqué « Dans la voiture on a le droit de dire tout les gros mots qu’on veut. Mais dehors non, c’est interdit. Tu essayes? En plus ça fait du bien de crier quand tu es en colère! ».
Et c’est vrai! Le fait de crier ou d’hurler un gros mot quand on est en colère ça fait un bien fou!

Je vous assure que depuis qu’on a instauré ça, dès que mes minis m’entendent dire un petit « m*rde » ou « put*in » ailleurs quand dans « l’habitacle à gros mots », je me fais sermonner.
Et le truc chouette c’est qu’elles aussi ne disent (presque) plus de grossièreté à l’extérieur de notre voiture!

En revanche il faut être prévenu quand on monte dans notre carrosse de princesses…

* La (vraie) vie *, Petit Bonheur

Petit Bonheur #21

13 janvier 2015
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Un nouveau petit bonheur…
Une simple photo volée de mes minis…

Quand quelques heures après les avoir couchées alors que moi aussi j’ai enfin fini ma journée.
Comme toutes les mères (j’imagine), juste avant de rejoindre mon lit, je vais dans leur chambre sur la pointe des pieds, je remonte leur couette, je les embrasse et je les regarde dormir. Parfois elles sont dans des positions improbables, mais toujours elle paraissent douces, sereines, paisibles et innocentes…

Je pense que ce petit bonheur est un rituel qui est livré avec la maternité, j’ai toujours fait ça (ce qui m’a valu pas mal de grands moments de solitude quand elles avaient encore des lits à barreaux et qu’il m’arrivait de tomber littéralement sur elles en me penchant pour les embrasser…).

Ces derniers jours, plus encore, j’aime m’attarder quelques instants avant de leur glisser un dernier « Je vous aime »…

Bref, je suis une maman louve…

* La (vraie) vie *

Je suis Charlie, elles sont Charlie…

7 janvier 2015
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Je suis Charlie.
Elles sont Charlie.
Vous êtes Charlie.
Nous sommes tous Charlie.

Ce sont la liberté d’expression et la France qui ont été touchées en plein coeur.

Il y avait une impression bizarre dans les rues, l’air était lourd.
Tout le monde, choqué, ne parlait que de ça.
Dans les familles, chez les commerçants, à la crèche, chez le médecin…

Alors Isadora du haut de ses 4 ans m’a demandé ce qui se passait, qui était Charlie et pourquoi j’étais triste. Pas de tabou chez nous, ni sur la mort ni sur rien d’ailleurs… On a tendance à tout, vraiment tout leur expliquer…
Du coup, j’ai tenté avec des mots simples de leur dire, de leur exposer ce qui se passait, sans pour autant leur décrire le carnage bien sur…
Olympe s’en est fichu et est partie jouer à quelques mètres de nous, en même temps à bientôt 3 ans, on ne peut pas la blâmer…
Mais little I., mon ultra sensible, m’a posé des questions, sur la liberté.
Elle a créé un parallèle avec la Reine des Neiges. Forcément.
Pour faire court : Elsa était Charlie.
C’est un peu tiré par les cheveux c’est vrai, mais son raisonnement se tenait et elle a saisi en gros, sans pour autant comprendre l’horreur, et c’est bien le principal.

Pour terminer, elle m’a dit qu’il fallait penser à la maman et à toute la famille de « ce Charlie », parce qu’ils devaient être très très tristes.

Je crois qu’elle a tout compris.

* La (vraie) vie *, Mode/Shopping

Les foulards de la boite rose…

7 janvier 2015
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Ce n’est pas un scoop ici, j’ai une passion pour les jolis foulards.
J’ai bien évidemment comme toute pintade qui se respecte un nombre incroyable de foulards en coton.
Des foulards en libre accès dans une énorme panière près de l’entrée.
Les minis s’en servent aussi, elles jouent avec ou les mets lorsqu’on sort …
Et moi je les noue négligemment autour de mon cou ou dans mes cheveux.

Mais j’ai au dessus de mon armoire mes petites boites à merveilles.

Des boites oranges pour la plupart, contenant mes précieux foulards en soie.
Précieux, non pas parce qu’ils viennent du Faubourg Saint Ho, mais parce qu’ils ont tous une histoire.
Je sais exactement à quelles dates je les ai reçus, par qui (ce sont tous des cadeaux) et pour quelles occasions particulières…
Je les porte quotidiennement. En ce moment, d’ailleurs je les mets beaucoup pour protéger mon cou ou mes oreilles du froid (y’a pas mieux!)
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Et puis au milieu de toutes ces boites oranges, il y en a une rose.
Une boite rectangulaire, rose, vieillie par le temps et estampillée « Les Foulards Jolie Madame Balmain Paris ».
Dessus est collée une étiquette à moitié déchirée « Au Diable Rose Nice ».
Cette étiquette a dû être prudemment décollée de l’emballage cadeau par ma grand-mère lorsqu’elle a dépaqueté cette jolie boite rapportée par mes parents de leur voyage de noces lors de l’été 1967.

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Cette boite contient 3 foulards en soie.
Ceux de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère. Ces deux femmes avec qui nous vivions et qui nous ont élevée comme un deuxième couple de parents.

Cette boite je ne l’ouvre que rarement.
Comme si le simple fait de soulever le couvercle ferait s’envoler le parfum et les souvenirs qui se dégagent de ces bouts de tissu rose et bleu.
Quant à les porter, cela reste encore inimaginable.
Je sais c’est bête mais c’est ainsi…
C’est plus fort que moi, je ne peux pas.

Mais, un jour, peut être, je les sortirais de leur boite pour les nouer prudemment autour de mon cou ou dans mes cheveux…