Depuis la rentrée de septembre, nous sommes confrontés à quelques « soucis »…
Dès le 2ème jour, la maitresse m’a dit « il y a un problème avec votre fille, elle ne parle pas et ne va pas vers les autres. »
Isadora est timide et très têtue alors forcément quand elle ne veut pas et qu’on lui demande, elle va encore moins vouloir…
J’avais remarqué lors de sorties ou d’événements qu’elle n’était pas pareille qu’à la maison, elle se renfermait, se raidissait physiquement même, changeait de tout au tout son comportement mais je mettais ça sur le dos de la timidité.
Et sans compter qu’Isadora est quand même rentrée à l’école à 2 ans et demi, ça peut paraitre anodin mais c’est la plus jeune de l’école.
Et puis à la maison, même si Isadora est la douceur incarnée, c’est un vrai moulin à paroles et une petite fille très très vive alors bon…
Isadora est plutôt contente d’aller à l’école. Elle a quelques copines et « travaille » bien (en particulier pour les dessins, le graphisme et toutes ces taches artistiques la maitresse m’a toujours dit qu’elle était très douée!).
La seule chose qu’elle n’aime pas c’est la cantine. Mais j’ai l’impression que pas mal d’enfants sont dans ce cas.
Toutes les semaines, la maitresse me disait qu’il y a avait un problème avec Isadora. Parfois avec des mots très durs et des sous-entendus assez déstabilisants.
Elle me décrivait une enfant que je ne connaissais pas, une enfant renfermée, qui joue dans son coin, et dont aucun son ne sort de la bouche…
Je sais qu’Isadora est une enfant réservée dès qu’on est à l’extérieur, c’est vrai, mais là…
J’en parle avec Isadora, tous les jours je lui demande comment ça se passe à l’école, ce qu’elle fait et puis je lui demande aussi parfois pourquoi elle ne parle pas là bas. En guise de réponse j’avais souvent un haussement d’épaule ou un « j’aime pas les autres ».
Bon… du moment qu’elle n’était pas en souffrance, c’était le principal!
Elle n’adorait pas l’école et elle ne la détestait pas non plus.
La maitresse a voulu qu’elle participe au « soutien » du midi. Et oui ça existe en petite section. Pour les enfants en « difficulté » et pour la maitresse ma fille l’était car elle ne parlait pas et restait souvent en retrait.
Alors pour « aider » Isadora qui a à priori a un problème de timidité, la logique veut qu’on la confie pendant 45 minutes à une maitresse qu’elle ne connait pas.
Une maitresse qui va lui dire de dessiner et de lui raconter son dessin parce qu’il faut qu’elle parle…
Pédagogie bonjour!
Elle y est allée une fois, ça ne s’est pas bien passé. La maitresse qui s’est occupée d’elle m’a expliqué qu’elle s’était braquée et n’avait pas voulu ouvrir la bouche.
Sans rire? Je comprends ma fille. Elle a 3 ans. Est ce une bonne méthode pour résussir à faire parler les enfants?…
Permettez moi de douter de ces méthodes!
L’après midi après ce soutien a été horrible. Isadora était complètement perturbée.
Elle n’y a plus remis les pieds!
De mon coté, j’étais désemparée, triste, malheureuse, en colère, je me sentais impuissante face à tout cela et face au mal-aise de mon Isadora.
La seule solution que j’ai trouvé, c’était de discuter beaucoup avec elle mais je ne voulais pas pour autant la braquer ou trop mettre l’accent sur ces « problèmes » histoire de ne pas aggraver la situation.
Peu de temps après voyant que la maitresse insistait sur le fait qu’Isadora ne parlait pas et me soutenait qu’il fallait absolument aller chez l’orthophoniste, je suis allée voir notre pédiatre et lui ai tout raconté. Il était scandalisé par les méthodes utilisées et par le soutien en général pour les tout-petits.
Il m’a prescrit un bilan orthophonique, sachant qu’à 3 ans, c’est trop tôt pour une quelconque rééducation.
Il connait Isadora depuis la naissance, et il m’a rassuré dans l’ensemble.
J’y suis allée pendant les vacances de février. En même temps cela pouvait être utile car Isadora a un fort défaut de prononciation.
Après un bilan de 2 heures où Isadora est restée seule avec l’orthophoniste avec qui le courant est bien passé, le résultat est sans appel, en clair la rééducation orthophonique ne parait pas indiquée pour l’instant malgré son défaut de prononciation, c’est une petite fille épanouie et sans « problème » aucun.
J’ai donc donné la conclusion à la maitresse.
A priori cela ne lui a pas suffit.
C’était l’escalade.
Donc d’abord la demande de soutien, puis l’orthophoniste et 3 jours après c’était le pédopsychiatre…
J’était assommée. Démotivée. Triste.
Et Isadora ressentait bien tout cela (en plus du fait que la maitresse me disait toute ces choses devant elle) et bien évidemment ça n’arrangeait rien.
Après coup, Little I. me disait qu’elle voulait aller avec ses copines mais qu’elle avait peur, elle me disait qu’elle connaissait les réponses mais qu’elle n’arrivait pas à les dire…
Si vous saviez le nombre de fois où je suis arrivée en avance à l’école juste pour observer cette petite fille à travers la fenêtre.
Cette petite fille qui était la mienne mais qui ne lui ressemblait pas. Une petite fille plus raide physiquement, légèrement en retrait et dont les lèvres ne se desserraient pas.
Avec la maitresse en tout cas, elle n’ouvrait pas la bouche.
Avec deux ou trois copines de sa classe parfois elle chuchotait mais vraiment du bout des lèvres…
Mais mon coeur était profondément meurtri. Je n’avais qu’une envie, récupérer ma fille et les garder, elle et sa soeur, toujours auprès de moi comme lorsqu’elles étaient bébés…
…
La maîtresse a bien vu que dès que nous arrivions avec sa soeur, elle s’ouvrait et nous parlait (devant les autres c’est en chuchotant mais bon..).
Elle ne comprenait pas. Moi non plus.
De quel mal souffre-t-elle? Comment faire pour qu’elle aille mieux?
Et puis par une cousine dont la fille souffre des mêmes « maux », on a entendu parler du Mutisme Sélectif.
C’est un trouble anxieux des petits qui se caractérise par l’incapacité de l’enfant à parler dans certains endroits comme à l’école alors qu’il peut prendre la parole tout à fait normalement dans les endroits où ils se sent à l’aise comme à la maison. Dans plus de 95% des cas, ce trouble est associé à l’anxiété sociale, ce qui explique que l’environnement scolaire représente un des endroits les plus anxiogènes pour l’enfant mutique et que c’est lors de l’entrée en collectivité qu’il devient le plus souvent manifeste.
Et si c’était ça?
Après en avoir parlé à mon pédiatre, et avoir fait des tests, voilà, à priori, nous savons enfin de quoi souffre Isadora.
Il y a plusieurs paliers, Isadora ne se situe pas au niveau le plus élevé, ce qui est rassurant pour l’avenir.
Je m’en suis voulu, je suis remise en question, moi la mère poule, la mère fusionnelle avec ses filles, celle qui a couvé H24 ses mini-pintades pendant 3 ans… Est ce que c’était de ma faute?
Mais non, la cause reste inconnue, l’origine traumatique et le dysfonctionnement familial ont été écarté comme cause du mustisme sélectif. Bref on ne sait toujours pas d’où ça vient mais l’origine biologique/génétique est de plus en plus mise en avant.
Maintenant, reste à tout mettre tout en oeuvre pour réduire l’anxiété de notre little I.
Le corps enseignant est informé et les maitresses/atsem suivent la bonne démarche, l’année prochaine tout sera mis en oeuvre pour qu’elle continue de progresser vers une vie plus facile en collectivité.
Depuis le début de l’année elle a déjà fait de gros progrès.
Et je m’en réjouis sincèrement, même si je sais que tout sera à refaire l’année prochaine. Dans une nouvelle classe, avec de nouveaux camarades et une nouvelle instit’ tout sera à reprendre, mais j’ai envie de croire que tout se passera bien, plus rapidement, car elle connaitra déjà le contexte de l’école…
Depuis qu’on a mis un mot sur son mal, Isadora a l’air d’aller mieux car elle se sent comprise.
Et même si la partie n’est pas gagné, j’ai espoir et Isadora sera bientôt, on l’espère profondément, aussi à l’aise à la maison qu’en société!
56 Comments
Non mais qu’elle est belle ta poulette!
Courage en tout cas.
Mille baisers.
Douces pensées pour Isadora , des bises
C’est triste, ton billet est très touchant. Maintenant que vous savez ce que c’est j’espère que vous y arriviez. Je te souhaite pleins de courage. Des bisous
Moi ce qui me choque c est le degres d’incomprehension de personnel enseignant! Ta fille est rentrée en PS alors qu’elle n avait pas encore ses 3 ans (comme Elinor). J’ai eu aussi des remarques concernant ma fille qui n’ouvre pas la bouche de la journée, ne reponds pas aux questions de la maitresse, hoche à peine la tete quand on lui demande si elle veut aller au toilette… Mais jamais mechantes ou desobligeantes.
Ils l’ont vu epanoui d’une certaine maniere et contente de venir en classe (meme apres l accident du doigt dans la porte!!) donc on verra comment se passe la moyenne section. J’ai l impression que ton ecole est « fermée » aux enfants differents ou plus sensibles. Il faut leur laisser le temps de s adapter! La sociabilisation s’apprends et les maitresses devraient donner l exemple et pas harceler les parents devant les touts petits… En tout cas bon courage! L’annee prochaine c est 5 jours par semaine qu il faudra supporter les commentaires…!!:-P
J’avoue qu’à la lecture du billet je me suis demandée si le problème ce n’était pas un peu la maîtresse C’est sûrement la solution de facilité mais il arrive aussi que le courant ne passe pas entre l’enseignant et l’enfant. On imagine bien qu’un enseignant un peu sec/pas très empathique puisse bloquer un enfant réservé par exemple. Jusqu’à cette année, ma fille avait tendance à prendre toute remarque (après une bêtise ou un travail mal fait) hyper mal comme si on la remettait en cause elle directement. Tu imagines bien que du coup une maîtresse un peu rigide et peu encourageante aurait été une cata pour elle. Bref, maintenant que vous avez mis un mot sur ses maux, j’espère que ça ira mieux… Et surtout qu’elle tombera sur un enseignant un peu plus psychologue l’an prochain Déjà vous pourrez l’avertir dès le début de l’année ce qui devrait aussi l’aider à avoir la bonne approche. Je croise les doigts.
Pour avoir enseigner en petite section, j’ai pu constater qu’environ 1/3 des élèves ne parlent pas en classe en début d’année. Les choses se débloquent plus ou moins vite en fonction des enfants, chacun fait son chemin. L’essentiel, c’est que l’enfant soit en confiance avec l’adulte. On ne peut qu’espérer que ce soit le cas à la rentrée prochaine pour ta puce. Mais surtout ne t’inquiète pas, elle a l’air d’une petite fille très épanouie et avec un peu de temps, tout va rentrer dans l’ordre. Un seul conseil, si la maîtresse n’est pas maligne de te dire ça devant Isadora, à votre tour, faites attention à ne pas trop parler de vos désaccords avec la maîtresse devant elle, cela ne fait que creuser les difficultés…. Bon courage !
Oh la bichette incomprise par la maîtresse elle est belle la pédagogie actuelle de l’éducation nationale!!!! Pauvre puce !!! Il faut absolument qu’ils entrent dans une case des le plus jeune âge c’est quand même fou ça ! L’année prochaine elle sera peut être avec les mêmes enfants et la maîtresse et l’atsem seront les seuls changements et tout se passera bien . On me faisait aussi des réflectifs quand a la timidité de mes enfants et mon fils a 9 ans et ne se mele pas facilement aux autres et pareil ppur eux souci . Je suis affolée par le comportement de certaines maîtresses . Bon courage à toi et ta merveilleuse little I
Et bien, ton billet me conforte dans l’idée que l’école n’est vraiment pas faite pour les enfants (je parle des 3-6 ans, hein). Mais quelle horreur ! Pauvre little I. !
Tous ces adultes incapables de se mettre au niveau d’une enfant de 3 ans, à qui, du coup, on exige de se mettre au niveau des adultes. Nanmého, c’est quoi ça ?????? Ils sont fous !!! J’imagine que ça dépend bcp des instits, mais quand même !
Je suis hyper choquée, ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de jugement sur des enfants de maternelle. L’EN me semble un navire en perdition, à qui je ne confierai pas mes enfants de sitôt.
Pffffffff plein de courage !
Ohlala, ce post me renvoie plusieurs années en arrière et réveille de douloureux souvenirs.
Mon numéro 3 a été stygmatisé dès la maternelle car il ne parlait pas et ne participait pas…Mais à la différence d’Isadora, il ne parlait pas à la maison non plus (enfin très peu). Donc des tests en tous genres ont été faits… puis pédopsy, orthophoniste, et psychologues (je mets un « s » volontairement!),sans parler de la case « culpabilité »…
Vers l’âge de 10 ans il a été détecté « enfant précoce », cela nous a rassuré, mais cela n’a rien changé….
Le système scolaire ne lui convenait pas du tout et cela a donc été une galère pour lui jusqu’en terminale. On a eu quand même quelques bonnes années avec des enseignants « compréhensifs ». Il a maintenant 22 ans et suit brillamment des études supérieures dans un école privée qui utilise une méthode qui lui convient (enfin!)
En tant que parents, nous avons toujours soutenu notre fils (par ailleurs adorable, respectueux dès son plus jeune âge et qui n’a jamais fait de bêtises…). Dès que l’on voyait qu’il devenait la bête noire d’une maîtresse, on allait voir celle-ci très régulièrement mon mari et moi (important de se montrer à deux, cela impressionne un peu plus…) et cela permettait de désamorcer un certain harcèlement pendant quelques temps…Et je parlais aussi beaucoup avec lui pour tenter de lui expliquer…
Le problème avec l’éducation nationale, c’est qu’il faut rentrer dans des rails. Dès qu l’on s’en éloigne, cela devient problématique. La différence n’est pas admise.
Je ne changerais pour rien au monde mon fils, mais je tremble pour tous les enfants qui ne sont pas soutenus par leurs parents à des moments où ils sont si fragiles.
Je ne me fais pas de souci pour Isadora, tout ira bien j’en suis sûre! La vie n’est pas un long fleuve tranquille, on voudrait épargner à nos enfants toutes les difficultés, mais elles font partie de la vie et les préparent à la vie adulte.
Et puis ces souvenirs « douloureux » pour moi, sont largement noyés dans de multiples souvenirs très très heureux! C’est la même chose chez vous!! Et il y a des chances pour que ce problème s’arrange très vite, peut -être avec une autre maîtresse l’an prochain.
Bon week-end Astrid!
Courage mais comme tu dis maintenant que vous savez vous allez pouvoir l’aider !
Je ne connaissais pas du tout ce phénomène que tu décris, mais quand je vois voit la petite fille pleine de vie que je connais à travers les réseaux sociaux, j’ai l’impression que ça ne sera qu passager.
Ha! La pose des diagnostiques comme ça sont très difficiles! J’ai eu l’impression de me reconnaître dans ton récit. A l’école, je parlais très très peu et surtout de plus en plus mal. On a mis ça sur le dos de « l’arrivée du petit frère », les problèmes familiaux. Puis, bilan ortho, pédo, QI et le tralala pour dire que j’étais plutôt en avance mais complètement capricieuse et trop gâtée. Ce qui n’était absolument pas le cas ils étaient complètement démunis et c’étais plutôt des cris qui pleuvaient… Mais après 2 ans de bataille, ce n’était pas de la comédie, ni du caprice, c’était bien de la surdité! Ensuite, tout à été comme il faut, au CP les maîtresses et AVS savaient et pouvaient me faire avancer, le plaisir d’aller à l’école est revenu. Mes années primaire ont été mes meilleures années avec les études sup’ ! C’était long mais une fois le diagnostique posé, on sait quoi faire et y palier! Isadora y arrivera et je suis certaine que l’an prochain ça sera une belle revanche sur cette première année.
J’espère que tout rentrera dans l’ordre l’année prochaine et qu’Isadora sera à l’aise dans sa classe !
Bon courage !
Ahhhh je ne peux que réagir a ton billet!!!
Je suis de fin d’année aussi et en première année de maternelle, la maîtresse a déclaré a mes parents que j’étais très inhibée, peut être attardée ou autiste… Imagine le désespoir aussi, même cheminement, je n’ai pas desserré les dents de cette année scolaire… Et ça s’est arrangé avec les maîtresses suivantes, j’ai toujours été catégorisée timide, mais aussi bonne élève et je t’assure que j’ai eu une enfance, adolescence sociale normale des bises et courage! On ne se rend pas compte du traumatisme que c’est de rentrer a l’école je trouve
Je te souhaite une prochaine année scolaire au top pour Isadora <3
Je connais de mieux en mieux ma filleule (qui d’ailleurs commence aussi à se livrer et reconnaître en moi « une personne aimante » de son quotidien se qui me ravie toujours un peu plus) Je disais justement à l’homme chocolat lors de notre dernière rencontre qu’Isadora m’avait regardé avec « amour et confiance » quand elle m’avait aperçu au milieu de la foule lors de notre brunch, ce qui m’a beaucoup touché. Depuis toujours je perçois chez elle une petite fille Drôle, Vive, aimante et très appliquée (surtout pour tout ce qui est artistique comme tu le dis). Je ne vois pas ma puce tout les jours et pourtant j’ai su décelé toutes ces merveilleuse qualités chez elle et je ne comprends pas que la maitresse qui la voit tous les jours ne soit pas capable d’en faire autant.
Je trouve toute cette « stratégie » extrêmement maladroite et je ne peux que te dire que tu as bien fait de suivre ton ressenti. C’est TA fille, tu la connais mieux que personne.
Mille bises, Isadora est une enfant extraordinaire ce qui fait d’elle une petite fille d’autant plus passionnante. Anne
Ma belle,
pour connaitre ton Isadora, elle a toutes les clés pour aller de l’avant et je suis certaine que tout se passera mieux l’an prochain en changeant de maitresse. Comme on en a svt parlé, tout se passe bizarrement mieux le vendredi quand c’est Muriel. Danielle est une personne qui peut paraître effrayante pour un enfant déjà un peu réservé et ses reflexions devant les enfants et sa manière de leur parler n’aide vraiment pas !
Au début de l’année les kids avaient eux aussi un peu de mal avec cette femme un peu trop a poigne pour gérer des touts petits qui découvrent la collectivité (comme Little I et les miens pour la 1ere fois).
En tout cas, tu as eu les bons réflexes, tu sais de quoi souffre ta fille et ça ne l’empêche pas de s’épanouir !
Regarde quand nos enfants s’amusent ensemble ils se comprennent très bien, c’est donc qu’elle a un blocage avec Danielle, et je peux la comprendre vu son attitude vis a vis des enfants. Certes la PS c’est l’apprentissage de la sociabilisation, du langage et de l’autonomie mais à un moment faut pas pousser non plus ! Ses méthodes sont vraiment parfois limite.
Allez plus qu’1 mois et en MS je suis certaine que tout ira mieux
Plein de bisous à vous et à toi super maman <3
Un très beau témoignage. Le souci, c’est que les enseignants, de craintes qu’on leur reproche de ne pas détecter certaines soucis, en font trop parfois. Sont maladroits.
J’ai vu récemment un reportage sur une petite fille comme la tienne. Une association de parents teste une méthode qui consiste à faire venir de temps régulièrement un de ses parent dans la classe pour rassurer l’enfant, lui prouver que ce n’est pas un milieu hostile. L’enfant parle à son parent et s’ouvre petit à petit au reste de la classe. Mais c’est un travail très long et vu d’un mauvais oeil par les enseignants qui n’aiment pas voir des « étrangers » s’immiscer dans leur classe.
Après un bel été sans école, elle sera sûrement plus sûre d’elle et ça s’arrangera.
Bonjour La Reine de l’Iode, Avant tout, félicitations pour cette magnifique petite fille! Ensuite, je reconnais mon vécu dans ce que tu décris. J’étais très timide et têtue enfant et suis restée avec ma maman poule jusqu’à mon entrée en maternelle. Sans se passer mal, mes débuts ne se passaient pas bien non plus. Comme ta puce, j’avais du mal à aller vers les autres, à m’exprimer et la maîtresse me terrorisait carrément. Ma mère a tout entendu, du conseil mal avisé à l’hypothèse d’un retard moteur en passant par une remise en question de ses capacités de mère (et c’était il y a 30 ans!). Je te rassure, tout allait très bien, la maîtresse et moi avions simplement une incompatibilité d’humeur! A tel point que quand elle a eu mon frère en classe neuf ans plus tard, elle se souvenait encore de moi et a demandé de mes nouvelles à ma mère qui lui a répondu avec le sourire que j’allais très bien et que j’étais première de ma classe. A noter que ça ne s’est pas très bien passé avec le ptit frère non plus, pourtant lui n’était pas timide du tout! Bon courage et reste positive
Je suis maîtresse moi-même et cet article m’a fait tomber de ma chaise. Proposer du soutien en PS: complètement débile, dans mon école on le débute en GS, et essentiellement pour les enfants issus de familles non francophones, pour accroître leur vocabulaire et leur facilité à s’exprimer en français.
Dire à une maman au DEUXIEME jour??? « Il y a un problème avec votre fille! »? Totalement prématuré et maladroit! On laisse le temps à l’enfant de trouver ses marques, un petit de 2 ans et demi c’est souvent encore un bébé, l’école est un immense changement. Jamais on ne va harceler l’enfant pour qu’il parle et qu’il fasse ceci ou cela, on le laisse choisir ses ateliers, parler s’il en a envie, en regroupement, en atelier langage ou juste comme ça!
Je crains que vous ne soyez pas tombés sur une enseignante qui n’est pas faite pour la PS, cette classe est vraiment à part, pour moi c’est presque un autre métier.
Il faut dire aussi qu’on a une pression forte de tous bords pour « détecter » les éventuels troubles psys, dys… mais là à 3 ans c’est totalement idiot.
Je suis sûre que ça ira mieux en changeant de maîtresse
Je ne sais pas si ça peut aider. Mais Minicap était mutique à l’école, elle parlait aux enfants mais pas aux adultes. Alors qu’à la maison et l’an dernier à la halte garderie tout se passait bien, elle a même toujours été une grande bavarde. A tout cela s’est ajouté son refus de jouer dans la cour, elle pleurait si la maîtresse partait, chose classique en début d’année de PS, mais pas en janvier !
En février, la maîtresse nous a demandé un rdv. Finalement, elle a été arrêtée pendant 2 mois et remplacée par une maîtresse au caractère complètement différent. Et bien, avec cette maîtresse remplaçante, Minicap s’est métamorphosée ! Au bout d’une semaine, elle s’est mise à jouer dans la cour, et petit à petit elle s’est mise à parler à tous les adultes sans problème. Elle arrivait à l’école en disant un très joyeux et tonitruant bonjour et s’est mise à avoir des camarades de jeux. Elle était aussi inscrite au soutien pour la faire parler (ça par contre ça ne me choque pas trop, c’est vrai que le langage est le cœur du travail en maternelle et en petit groupe c’est plus simple qu’en classe). Mais rapidement la remplaçante nous a dit qu’elle n’en aurait pas besoin, qu’elle faisait des phrases (ça nous le savions mais pas la maîtresse d’origine de Minicap).
Après les vacances d’avril, la maîtresse d’origine est revenue, j’avais un peu peur d’un retour en arrière. Effectivement Minicap est moins joyeuse en arrivant à l’école, elle a plus de mal à trouver son prénom qu’avant … etc. Mais elle continue de parler et c’est bien le principal. Moralité, elle a fait un blocage sur sa maîtresse, je crois qu’elle en a peur, c’est une maîtresse très compétente mais qui manque totalement de douceur pour des petits, elle est sèche et Minicap est très sensible … Bref, on attend avec impatience qu’elle change de maîtresse l’an prochain et en attendant on est tout de même contents qu’elle parle.
En tout cas, j’espère que ça ira vite mieux pour ta little I, je suis sure qu’avec le temps ça va s’arranger. J’avais encore des élèves mutiques cette année, en moyenne section, c’est sur ce n’est pas l’idéal, mais ce ne sont pas des cas isolés !
J’ai enseigné pendant un an dans une petite section (à l’étranger) la plus jeune de la classe n’avait pas encore 3 ans en début d’année, elle ne parlait jamais, et donnait l’impression d’être à part, d’éviter mon regard, et elle était très réservée… certaines de mes collègues m’ont dit de signaler aux parents que la petite avait du retard… J’ai préféré dire aux parents que leur fille était plus jeune et avait donc besoin d’un peu plus de temps pour s’adapter au milieu scolaire qui effectivement est anxiogène pour certains enfants. Au fil des mois il y a eu une petite amélioration, elle a gagné en confiance et a fini par dire quelques mots, parfois même en français ( C’était dans un pays anglophone), à partir du deuxième trimestre elle s’est même mise à parler un peu avec les autres enfants. Bref, pour certains enfants c’est une question de temps, mais aujourd’hui je suis moi aussi maman et je comprends tout à fait tes angoisses et ta tristesse.
Oh la petite poulette!!! Mais c’est pas grave, je suis étonnée que la maîtresse est pris ça autant à coeur en sachant qu’elle est très petite encore (2 ans et demi tu disais), ce n’était pas la peine de sauter sur des conclusions si terribles… l’angoisse que ça t’a apportée a dû la déstabiliser encore plus.
Si ça avait été moi la maîtresse, je n’aurai pas autant insisté, j’aurai attendu qu’elle se détente, que l’on se connaisse un peu mieux, je l’aurai laissé aller à son rythme.
Je ne connaissais pas ce terme: mutisme sélectif mais si c’est un mal peu connu, c’est bien d’en parler.
Merci.
PS: Elle a l’air très éveillé et adorable sur ces photos, quel charme!
ait pris* (my god!)
Waouh, ces yeux =)
Je ne connaissais pas le terme de mutisme sélectif mais en lisant les symptômes, je reconnais bien la petite fille que j’étais… En maternelle, comme Isadora, je ne disais pas un mot. Lorsque la maîtresse a annoncé à ma mère que j’allais être suivie par le réseau d’aide, elle est tombée des nues. A la maison, j’étais une pipelette. Les séances avaient lieu dans la « grande école » plus bas car pas de salle de libres dans la mienne. Face à ces deux dames que je ne connaissais pas, dans un bâtiment inconnu… je n’ai pas osé demander où étais les toilettes, j’ai fini par ne pas pouvoir me retenir… Je comprends le désarroi qu’elle a pu ressentir. Et j’avais l’impression d’être étiquetée « idiote », parce que la maîtresse, n’obtenant pas de réponse de ma part, doutait de ma compréhension… Il s’est avéré que je n’avais aucun problème à l’écrit, les dames ont dit à ma mère que je parlerai quand je serai prête. En attendant, l’année suivante, ils ont choisi de me mettre dans la même classe que ma cousine du même âge, à qui je parlais, forcément, plus volontiers, et, adorable qu’elle était, me prenait la main pour me rassurer dans la classe, et disait à haute voix les réponses que je lui soufflais. Ma mère a également décidé de me retirer de la cantine, moment que je vivais très mal (« les enfants me donnent mal à la tête »…). Et puis en grandissant, ça s’est calmé. Quand je dis à mes potes aujourd’hui qu’un jour j’ai vu une psy parce que j’étais muette, ils me disent en rigolant que je devrais maintenant en voir une pour arrêter de parler =) Au collège, j’étais abonnée aux « bon travail mais attention à l’oral, participe plus! ». Et puis j’ai gardé la même classe trois ans d’affilés, une classe soudée, si bien que la dernière année, me sentant à l’aise au milieu de tout ce petit monde, je me suis présentée pour être déléguée de classe, un gros défi pour moi! Bref, tout ça pour dire, je traîne encore ma timidité avec moi, dans les endroits que je ne connais pas. Mais cela ne m’a pas empêchée de suivre une formation (même si suite à un redoublement j’ai eu beaucoup de mal à aller vers ma nouvelle promo, aussi sympa soit-elle), d’être une professionnelle suffisamment efficace et de prendre la parole en réunion, d’avoir des amis géniaux et un homme adorable. Ce que je veux dire, c’est que je crois qu’avec beaucoup d’amour et de patience (patience peut-être surtout face à des instits obtus), elle va évoluer à SON rythme, pas celui que la société qui nous veut tous dans un moule lui impose.
J’ai eu le même souci avec ma fille à son entrée en maternelle: Sa maitresse de petite section était très sèche avec les enfants. Ma fille était timide et renfermée en classe alors qu’elle était très épanouie à la maison et à l’extérieur.
Puis en moyenne section, une maitresse formidable, très active et une puce ravie d’aller à l’école!
Aujourd’hui elle a 9 ans et depuis ses 4 ans, sur tous ses bulletins, sans exception, il est mentionné qu’elle bavarde trop!
Tout ceci pour te dire que je pense qu’il ne faut pas dramatiser. Les enfants agissent différemment selon la personne qu’ils ont en face d’eux.
Egalement certains enseignants préfèrent malheureusement rejeter la faute sur les enfants plutôt que de remettre leur pédagogie en question.
Bon courage, cela ira surement mieux l’année prochaine.
tres belles photos de ta poulette
il y a eu un reportage sur ce dysfonctionnement il n’y a pas tres longtps a la tv. j’espere qu’elle se debloquera rapidement bon wik
Mon petit frère était tout à fait pareil: comme bloqué en public, alors qu’il état un vrai moulin à paroles à la maison! A l’école, ils n’ont pas voulu croire mes parents quand ils disaient qu’il savait parler: ils l’ont fait redoubler sa grande petite section (!!) sans que ça ne change rien. Mais pour te rassurer: il s’est ouvert petit à petit, surtout à l’adolescence, et depuis, il est devenu un adulte tout à fait bien dans ses baskets, ouvert aux autres, pas du tout inhiber dans son environnement pro (alors qu’il est en contact avec plein de collègues et clients). Les angoisses de mes parents se sont envolés avec le temps, tut doucement. Je te souhaite le même parcours avec ton Isadora!
Bien du courage, en tous cas!!
Pleins de gros bisous a Isadora qui est trop belle!!!!!
C’est vraiq ue l’école peut etre très anxiogène et parfois on a l’impression qu’elle n’accepte pas les enfants différents. Pourtant ma fille a dans sa classe un petit garçon autiste. ce n’était pas facile pour lui en début d’année surtout pour s’intégrer mais franchement après une année et avec un accompagnement adapté, il a fait de gros progrès. l’école peut donc être aussi une aide pour être moins timide, il suffit d’avoir les bonnes personnes et d’être soutenue.
Bisous à ta jolie puce !
En lisant Estelle je me rappelle qu’une copine de crèche de SweetPrincess rentrée dans votre école avait eu du mal à s’adapter, peu aidée (voire l’inverse) par une maitresse pas câline du tout et franchement revêche. Et d’un coup je me demande si ce n’était pas la même !!!
Mon fils de trois ans ne parle pas du tout et nous n’avons pas pu le laisser à l’école.
Il n’était pas bien, nous non plus, et les gens là bas completement dépassé par son mutisme ou à l’inverse ses cris pour se faire comprendre.
Depuis peu il chuchotte et recommence a dire des papas, mamans, mais nous, ne savons pas encore ce qu’il a.
C ‘est précieux de savoir ce qu’a ta magnifique petite fille et je suis sûre que dans un an ou deux, toutça ne sera qu’un mauvais souvenir.
Des bisous pour elle et pour toi
Oh ta belle poupette.
Trop mignonne.
Maintenant qu’il y a un diagnostic tout va s’arranger, je vous le souhaite de tout mon coeur.
Bonjour, je suis psychologue et je rencontre ces situations avec quelques enfants sur chaque crèche où je travaille (sans que ce soit pathologique)
Ta fille a l’air trop chou et c’est vrai que sa maîtresse a probablement mis la charrue avant les boeufs: qu’un enfant de son âge ne soit pas à l’aise à l’école n’est pas mauvais signe du tout, surtout dans les premiers mois. Le principal, c’est que ça évolue dans le bon sens.
Et puis quelle proposition pourrie cette histoire de soutien avec une maîtresse qu’elle ne connaît pas!!! Qu’une psy scolaire intervienne éventuellement pour faire dessiner/jouer les enfants et évaluer si la situation est inquiétante m’aurait moins choqué, mais qu’une maîtresse intervienne de cette façon sans aucun cadre, ça me choque.
Pour info, la rééducation orthophonique peut se faire dès 6-9 mois dans certains cas (problèmes de déglutition par exemple) et dès 2 ans (pour des difficultés de communication, des bégaiements ou autre) mais peu d’orthophonistes savent travailler avec les petits…par contre je ne t’aurais pas envoyé chez une orthophoniste, je ne vois pas le rapport…
Par contre, si tu vois que ça empire où que ta chérie n’est pas bien à l’école ou en collectivité, je te conseillerai d’aller voir un pédopsy (qui sera remboursé) ou un psychologue (remboursé en CMP – centre médico psychologique mais pas en libéral). Les choses bougent très vite à cet âge là, bien plus vite qu’après. Sinon, je pense que le mutisme sélectif n’est pas vraiment dû à la génétique (joli prétexte pour culpabiliser les familles) et s’il y a des cas familiaux, c’est probablement parceque les familles ont des problématiques communes. Une « problématique » n’est pas forcément quelque chose de flagrant ou de violent. Parfois, ce sont les enfants qui traversent des angoisses qui les gêne dans leur quotidien et certains professionnels sont spécialisés, à condition que l’enfant et la famille accrochent.
J’espère que mon intervention ne t’a pas trop embêté.
Bon courage avec tous ces professionnel!
Ton article me touche, il me touche car il me fait penser à moi, à mon enfance, à mon vécu. Enfant j’ai toujours été une petite fille très ouverte, curieuse, active et épanouie auprès de ma famille proche et au contraire timide, réservée, seule dans les lieux « publics » en contact avec des personnes extérieures. Du plus loin que je me souvienne, presque tous mes professeurs me l’ont fait payer. Des reproches tout comme on en fait à ta fille. Pas assez « présente », pas assez « participative », pas assez « tout ». Tout comme ta fille je chuchotais. On me demandais sans arrêt de parler plus, plus fort, plus souvent sans jamais se soucier de savoir quel effort ça pouvait bien me demander. 90% des enfants sont ouverts aux autres, alors nous autres 10% sont bien souvent considérés comme des aliens, des marginaux. Et pourtant je suis tout ce qu’il y a de plus normale, crois moi, juste timide mais ça passe avec l’âge :). Ta fille est NORMALE, ta fille est ELLE et elle deviendra une enfant, puis une ado, puis une adulte épanouie. Elle apprendra avec le temps à gérer cette timidité qui parfois lui pèsera autant qu’à son entourage mais cette timidité lui apprendra beaucoup comme tout le reste. Cette timidité, cette réserve est simplement une partie de ce qu’elle est et de sa personnalité et personne ne devrait avoir à juger de cela ou à faire quelconques comparaisons avec d’autres enfants. Tu sais, ma mère a eu « peur » aussi, s’est demandé ce qui n’allait pas, tout simplement parce qu’on lui avait mis dans la tête que FORCÉMENT quelque chose n’allait pas et finalement elle a eu confiance en moi tout simplement. C’est le seul conseil que je peux te donner… Ai confiance en ta fille et en ses capacités, soutiens la et surtout… Accepte la tout entière comme elle est :). Nous sommes tous uniques et différents les uns des autres c’est ce qui fait la richesse de notre monde.
Je suis assez choqué par la description de l’équipe pédagogique et enseignante de l’école. D’une part, les enfants sont loin d’être stupides, et quand on parle d’un problème qui les concerne devant eux, même si c’est en termes d’adultes, ils comprennent parfaitement qu’on parle d’eux… en « mal ».
Ensuite, je trouve ridicule l’idée de « soutien » en Petite Section, et vous avez bien fait de l’en retirer. Que certains enfants éprouvent des difficultés à acquérir les compétences demandées par la vie en collectivité et le « programme » de Petite Section, soit. Qu’il faille alors leur apporter une attention particulière et les aider, c’est normal. C’est même l’un des objectifs de la présence des ATSEM durant les ateliers notamment, et également la raison pour laquelle il y a des stagiaires (3ème, CAP Petite Enfance, Sciences de l’Éducation) dans les petites classes (maternelle-CP-CE1) plutôt qu’en Cours Moyen. La pratique du « Soutien » est très vite comprise par les enfants comme « là où vont ceux qui ont des difficultés », ce qui « bloque » les enfants têtus ou timides ou manquant de confiance en soi.
Quant à la relation avec l’enseignant, elle peut être une cause directe de difficultés : j’ai eu l’occasion de rencontrer deux petits garçons en échec scolaire en CP. Pour les deux, il a suffi d’un changement d’école, et donc de maître(sse) pour que la situation s’arrange.
Enfin, il est courant que des élèves timides aient du mal à s’intégrer dans un groupe à un très jeune âge, et 2 ans 1/2-3 ans, c’est jeune ! Il faut lui laisser le temps de grandir et de s’adapter à son environnement.
Le principal est d’avoir mis des mots sur son « comportement ». Maintenant tout le monde va être plus empathique… Dommage qu’il y ait eu à attendre si longtemps pour que le corps enseignant prenne en compte cela! Je suis convaincu que ça passera… Bises ♥
Bonjour. Je suis tombée sur cet article par hasard. Je suis maitresse enPS et je suis surprise que la maitresse se soit alarmee si vite. C est monnaie courante d avoir en petite section des enfants qui n ouvrent pas la bouche. L apprentissage du langage ne passe pas forcément des le départ par la restitution par l enfant. Il y a plusieurs façons pr l enseignant pr voir qu un enfant comprend ou participe à sa manière (regard. Sourires. Geste etc ) . J ai personnellement eu dans ma classe il a qq années une petite fille dont je n ai jamais entendu le son de la voix jusqu en mai et là un vrai moulin a paroles… courage à toi et ta puce.
ou http://loiseaulyre.canalblog.com/
je suis surprise de l’attitude de l’enseignante. et aussi du diagnostic si vite posé.
Petit Ange l’est (un peu), Grand Ange est dyslexique sévère. OK, aucun rapport avec ta puce.
1/ ne pas stresser. face à elle. (si tu veux stresser, c’est sans elle, le soir dans ton lit, quand elle est à l’école).
2/ un pédopsy avec qui le courant va passer. qq séances peuvent « débloquer » = retrouver confiance en elle.
(et pourquoi ne pas l’inscrire à un cours en dehors de l’école ? cuisine, cathé, danse, etc. ?)
(3/ ta fille est petite, pourquoi pas un objet transitionnel…. ex : une poupée, une peluche « spéciale « je parle à l’école » » = elle la garde à l’école et la poupée « lui tient la main et lui donne sa force quand elle intervient en classe »)
et surtout : ta fille est petite, reste zen, cela arrive tout le temps !!!!!!
Petite chouchoute J’espère de tout coeur que ça va s’arranger. J’étais loin de m’imaginer que ce mal pouvait exister…. Courage les pintades !
Un billet très touchant. Parfois les enseignants peuvent être maladroits face à des réactions qu’ils ne comprennent pas. Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite et pour l’année prochaine.
Ta puce est encore si petite… Comment peut-on lui proposer du soutien?
J’ai déjà eu des petits qui ne parlaient pas… je me rappelle d’une petite fille. Toujours très réservée, dans son coin, qui n’osait pas ouvrir la bouche. Elle avait un petit air triste… Alors qu’avec sa famille, elle était vivante, extravertie, une vraie pipelette.
Et petit à petit, elle a dit bonjour à la mascotte, puis à moi, puis une petite de la classe s’est rapprochée d’elle… et en fin d’année j’avais un véritable moulin à paroles… avec sa copine et moi, l’atsem elle n’avait à peine le droit à un bonjour du bout des lèvres… et encore. Je pense qu’en tant qu’enseignante avec des petits, il faut être patiente.
Ne t’inquiètes pas trop, elle est encore petite…
j’espère que cela va « rentrer dans l’ordre » comme on dit, ne serait ce peut être qu’avec une nouvelle maîtresse l’an prochain si le pb est que ça ne passe pas, spécifiquement avec elle….
Courage en tout cas, et ne focalise pas trop (parce qu’à mon avis cela ne doit rien arranger de stigmatiser !); elle a plein de qualités h joie de vivre avec vous, ça vaut le coup de mettre ça en avant !
Ton billet m’a beaucoup touché. C’est fou la pression qu’on peut mettre sur des enfants si petits. Alors oui, s’il est bon de déceler certains problèmes assez tôt, je trouve ça dingue de focaliser autant sur ce problème. J’étais moi-même une enfant très renfermée, je ne parlais à personne à l’école maternelle, j’ai même refusée de figurer sur la photo de classe. On a même penser à l’autisme, mais à la maison, j’étais tout le contraire. Bref, étant moi-même maman aujourd’hui d’un enfant de 3 ans, je crains toutes ces stigmatisations rapides quand un enfant ne rentre pas dans les cases…
J’ai eu quelques soucis avec mon fils et j’étais vraiment mal de voir les réactions que cela pouvait susciter. Mais quel soulagement de voir que l’équipe qui s’occupe de lui à la garderie fait tout pour dédramatiser la chose et me dire que c’est normal à son âge, tout en me tenant régulièrement au courant sans s’alarmer. C’est ce qu’on attend de ces personnes, pas qu’ils nous culpabilisent et font toute une montagne d’un problème qui peut se régler sans drame.
Bon courage à vous en espérant que les choses s’apaiseront pour vous.
Elle est trop jolie ta princesse, une vraie petite bouille de poupée !
Oh lala j’ai fait des études en sciences de l’éducation notamment (après avoir changé de voie) et franchement n’importe quoi le SOUTIEN EN MATERNELLE !!
J’hallucine..
Tu imagines, quand tu as cet âge, tu piges pas que soutien = pour ton bien, pour t’aider !
L’enfant comprend isolement, je suis nul, je suis mis à l’écart, je suis différent, je suis pas dans la norme et les autres le voient comme nul / différent / à problème.
Bonjour l’angoisse !
Et seul avec un adulte en plus! Faudrait voir si elle ne pourrait pas changer d’école et aller dans une école plus adaptée et avec de la pédagogie moins foireuse. (a condition que changer d’école ne soit pas brutal pour elle)..
Au moins tu sais ce qu’elle a mais je trouve que le corps enseignant a cruellement manqué de tact.
Petite, à la maternelle, j’avais une prof qui me persécutait (elle est devenue inspecteur depuis). Elle me traitait de « » chiante » ». Bravo madame.. Pour moi c’était destructeur, parce qu’en plus de me terroriser, ça m’a suivie par la suite, le « »chiante » ». Le corps enseignant peut parfois vraiment faire des gaffes malheureuses qui poursuivent l’enfant
Bref bon courage à vous <3
Et j’ajouterais aussi que je comprends son mutisme. Si la prof / les autres te terrorisent (et faut pas croire, à les regarder, comme ça, les enfants sont petits/mignons mais entre eux, c’est parfois de véritables rapports de force, de domination, de craintes > qui peuvent engendrer des anxiétés), normal que l’enfant, ne se sentant pas bien dans cet environnement, se taise.
C’est peut être aussi la nouveauté..
Me souviens, j’allais à l’école, de la maternelle à la fin du collège, avec une énorme boule au ventre
En tant que maitresse, on n’est pas du tout préparée à repérer et à accompagner les troubles de l’enfant. Seule l’expérience peut nous apprendre à mieux comprendre les enfants et aborder les sujets difficiles avec les parents. J’espère de tout coeur que les prochaines années, Isadora connaîtra une super maitresse qui lui donnera goût à l’école. Tu as déjà essayé d’inviter une copine de classe une apres-midi chez vous? Souvent dans les écoles maternelles, les classes sont éclatées d’une année à l’autre, demande au directeur qui sera sa nouvelle maitresse, pour qu’elle puisse la rencontrer avant septembre et demande qu’Isadora garde ses quelques copines dans la même classe l’année prochaine, ça sera moins difficile de les retrouver en septembre avec sa nouvelle maitresse.
Tu as les bons réflexes de maman je suis certaine que tu sauras accompagner Isadora au mieux pour elle vers la socialisation. Le but de la maternelle c’est justement ça, 3 ans pour apprendre à communiquer et entrer en relation avec les autres. Laissons lui le temps…
Enfin moi je ne vois rien de dramatique et à s’acharner sur ce « trouble », je pense que cela n’a dû faire qu’empirer. Je ne suis pas enseignante mais je pense que la maîtresse aurait dû prendre ça à la légère, lui parler avec de l’humour, lui faire des clins-d’oeil, être de connivence avec elle et cela l’aurait sûrement rassurée. Et puis elle n’est qu’en PS.
Enfin, on peut être réservée en classe et ne pas hésiter à s’adresser à des adultes à la mairie, dans la rue et a contrario être « grande g….. » en famille ou à l’école et ne pas être fichue de demander son chemin ou de demander un renseignement à un quelconque guichet.
L’enfer, c’est les autres…
C’est terrible le jugement que l’on porte sur les autres. Je vois que l’école n’y échappe pas, c’est d’une violence inouïe, pour l’enfant et pour les parents !
Dans ton cas, dès les premiers jours de maternelle, la maîtresse porte un jugement très dur plutôt que d’accueillir et de respecter la personnalité de ta fille. Au lieu de cela, on t’alerte et on met en place des solutions pour changer son comportement. Quelle violence … Et si on lui laissait juste du temps ?
Aujourd’hui, dès qu’un enfant est un peu différent, on lui colle une étiquette, un trouble. Difficile d’être soi dans ce contexte.
http://www.francetvinfo.fr/enfants-le-mutisme-selectif-une-souffrance-particuliere_556699.html
J ai lancé un signal d alerte sur le blog d’Egali-Mère (merci a elle) car g exactement le même souci avc mon choupidou de 3 ans j ai également un choupette qui vient de fêter ses 6 ans. Et ils ont une approche tellement différente de l’école m’a fille très contente épanouie et mon fils une huître. Bon il a également un maître d école qui était un ancien introverti dc ça aide pas forcément. Pareil aucun son ne sort de sa bouche à l école alors que c est un vrai moulin à parole à la maison. Qd il n’est pas en confiance il se crispe et soit bouche les oreilles qd il y a trop de bruits soit s accroche à mon bras. Et j ai entendu parler du mutisme sélectif grâce à un reportage sur France 2. Je n ai pas encore rencontré de spécialiste mais je me documente et j en ai parlé à notre pédiatre. Ça soulage de voir que nous ne sommes pas seuls mon mari et moi à être ds la même situation.
c’est assez choquant de voir à quel point la maitresse à insisté.
est ce qu’on est OBLIGEE de parler à tout le monde.
surtout si tu lui avais dit qu’à la maison tout allait bin.
Perso, je me serais sans doute inquiétée également, mais surmeent pas au point d’aller chez l’orthophoniste si à la maison tout va bien.
Deux, lui, est excessivement timide. A 2 ans, lorsqu’on avait du monde à la maison (de la famille, des amis, des gens qu’il ne voyait pas forcement pour la première fois) il se mettait en mutisme total également. et obervait. Une fois me mère est venue, et elle n’a pas pu entendre une seule fois le son de sa voix, car il ne nous parlait pas à nous non plus. rien. mais une fois partie, il a recommencé à parler comme si de rien n’etait. Mais je ne me suis jamais inquiétée, car il est comme ca. Il a besoin de temps. Il a toujours été « sauvage » au premier abord. Je crois qu’il etait pareil les premiers jours d’ecole, il retrouvait son frere à la récré et a mis du temps avant de se faire des copains ds sa classe. Aujourd’hui (il a 4 ans) ca va mieux meme s’il a encore besoin de temps pour s’adapter dans un nouvel environnement ou entouré de nouvelles personnes !
courage, et fais confiance à ta fille.
bizz
Effectivement, je trouve qu’en Petite Section, on demande beaucoup aux enfants et vu les effectifs, ceux ayant une quelconque difficulté peuvent vite être pointés du doigt… Courage, maintenant que vous savez, cela va peut-être être plus facile notamment vis à vis de la maîtresse…
Pas facile tout ça ! Je pense que tu as bien réagi, bon courage pour la suite et gros bisous à la jolie poupée ! Hélène
Ma fille n’a parle a personne d’autre que sa soeur et moi jusqu’a 4 ans. Puis elle a rajoute une copine en MS et plusieurs en GS. En CP, toujours pas un mot vers les adultes sauf un couple qu’elle connait depuis sa naissance. Et enfin, en fin CE1 elle a parle presque librement a sa maitresse (mais toujours pas a toute la classe).
Mutisme selectif? Je ne sais pas. Grande timidite, surement. Mais ici on l’a laisse aller a son rythme sans rien brusquer. Hier, a presque 9 ans, sa proche de piano m’a dit: « On ne l’entend pas beaucoup votre fille? ». Non, et vous ne l’entendrez sans doute pas avant la fin de l’annee. Mais soyez sure qu’elle vous entend et vous comprend tres bien.
Merci a toutes ces maitresses qui ont compris qu’on peut apprendre et etre heureuse d’aller a l’ecole sans forcement s’exprimer. Pas merci a cette maitresse de CP qui voulait a tout prix que ma fille lui parle et qui a fait de son annee un calvaire.
Bon courage
Comment va votre fille aujourd’Hui?
J’ai une petite-fille de 4 ans qui est mutique et j’ai contacté avec l’association « Ouvrir la Voix » suite à mes recherches sur le net.
J’invite vraiment toutes les personnes confrontées à ce problème à les contacter,. L’association est agréée par le Ministère de l’Éducation nationale.
Bonjour,
Merci pour partager ton expérience. Est-ce que vous avez trouvez des façons, des trucs pour aider Isidora? Ma fille fait du mutif sélectif depuis qu’elle a commencé l’école mais elle a maintenant 7 ans. J’espérais que ça s’arrangerait avec le temps. Elle ne prend confiance qu’avec un nombre minimum de personnes et elle se fait seulement amie avec des enfants plus jeunes qu’elle (4-5 ans), avec qui elle se sent en confiance. Je vis dans un endroit où l’accès est à des spécialistes n’est pas possible. Donc tous conseils sont bienvenus. Merci. Bendiciones. Marie.