Est ce la fin d’année? Cette nouvelle grossesse? Les 4 dernières années sans break et collées-serrées en permanence toutes les 3?
Je pense que c’est un peu tout cela mélangé, même si je n’en suis pas certaine…
Tout ce que je peux dire c’est que ça ne va plus. Ni elles. Ni moi.
Les minis peuvent être les petites filles les plus chouettes du monde et d’un coup se transformer en terreurs de l’extrême! D’un coup d’un seul, c’est le festival des crises, des caprices, des hurlements, et cerise sur le gâteau elles n’écoutent rien. Rien de rien.
Heureusement que ça n’est pas du H24!
Elles sont épuisées je le vois bien. La fin d’année est difficile, la futures rentrée à l’école pour Olympe, le passage en GS pour Isadora et bien évidemment l’arrivée de BB3 jouent aussi un rôle prédominant même si on en parle et qu’elles sont contentes de tout ces changements à venir.
De mon côté, la moindre chose me met sur les nerfs, les cris sont de plus en plus présents, ma patience s’est fait la malle, j’ai mal partout, mon corps se détracte, la fatigue est extrême, les crises d’angoisse sont de retour puissance 1000, je suis au bord des larmes en permanence, je n’ai plus d’énergie…
Je ne me reconnais plus. C’est l’épuisement total. Je prends sur moi mais je vois bien que j’arrive au bout.
Alors les deux cumulés, et bien on démarre au quart de tour et il y a des moments bien difficiles ces derniers temps…
Bref…
Je me dis que les minis ont fort besoin de vacances, des vraies, ailleurs, peut être sans moi…
Et pour la première fois, je le dis même si j’ai du mal à l’admettre, j’ai besoin d’un break…
Quelle difficulté c’est, pour une mère au foyer, d’admettre cela…
Quand mes parents m’ont proposé de prendre les minis quelques jours au Fief en juillet, ma première réaction a été de dire non.
Je ne les ai jamais laissé plus de 24 heures et encore cela est très rare.
Et puis en fin de compte, avec mari on s’est dit que ça nous permettrait de faire les travaux… Ok c’est pas vraiment du repos mais bon…
Alors on a dit OK et mari a posé quelques jours.
J’essaye de me faire à l’idée que je ne verrais pas mes filles pendant 10 jours. Je sais qu’elles seront bien avec grand-père et grand-mère au Fief, mais de mon coté j’ai comme un doute, comme si inconsciemment je me disais que je n’arriverais pas à tenir sans elles.
Je réalise que c’est moi qui ai un sacré problème.
Elles, elles sont ravies! Et même si elles auront des coups de grisou parfois, cette première séparation de plusieurs jours fera du bien à tout le monde (vous sentez l’auto-persuasion?).
Depuis quelques jours, je me dis que vraiment ça sera aussi bien pour moi. Je vais peut être pouvoir me retrouver un peu même si j’aurais aimé pouvoir le faire autrement que par la force des choses et dans les gravats (une petite thalasso ou quelques jours au soleil m’auraient permis d’encore plus déconnecter mais bon, on ne peut pas tout avoir!) .
J’aurais surement un peu de temps pour penser à moi. Retrouver cette sensation de n’avoir que moi à m’occuper, ne pas m’en faire pour les horaires, les repas, etc…
Me retrouver, moi.
Depuis quelques jours, quand c’est la crise à la maison, je me surprends même à avoir hâte…
Et là, je m’en veux et j’ai l’horrible impression que je deviens une super mauvaise mère qui a hâte de passer quelques jours sans ses enfants…
A ce moment précis j’ai la sensation de devenir complètement dingue….
Mais en fin de compte ça n’est que cette fichue contradiction maternelle qui revient…
Et vous cette fin d’année scolaire?
Et la préparation des vacances ça se passe bien?