Aller une bonne fois pour toute, parce que là ça devient vraiment fatiguant!!!!
Marre de cette affaire d’état qui n’a pas lieu d’être!
Marre d’être attaqué parce qu’on est catho!
Marre qu’on sorte les propos du contexte!
Marre des gens qui critiquent sans même avoir lu l’intégralité de l’interview!
Marre des politiques qui se prononcent là dessus alors qu’ils feraient mieux de s’occuper de leur job!
Marre que les journalistes ne parlent que de ça (comme s’il n’y avait pas autre chose dans le monde en ce moment)!
Marre de ces pseudo groupes qui demandent une démission (??!!), et de cette attaque sur le parvis de Notre Dame!!
Marre de l’ampleur que ça prend!
Bref j’en ai marre!
Alors qu’on ne soit pas d’accord, je peux comprendre et respecter (oui moi je respecte contrairement à certains!) mais au moins avant de critiquer lisez la réponse de Benoit XVI en entier!

Question – Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent
l’Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du
sida. La position de l’Eglise catholique sur la façon de lutter contre
celui-ci est souvent considérée comme n’étant pas réaliste et efficace.
Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?
Benoît XVI – Je
dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus
présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément
l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes
réalités. Je pense à la Communauté de Sant’Egidio qui accomplit tant,
de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida,
aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des
malades… Je dirais qu’on ne peut pas surmonter ce problème du sida
uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n’y met pas l’âme, si
on n’aide pas les Africains, on ne peut pas résoudre ce fléau par la
distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d’augmenter
le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double
engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire
un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle
manière de se comporter l’un avec l’autre, et le deuxième, une
véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent,
la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements
personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les
facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais
donc cette double force de renouveler l’homme intérieurement, de donner
une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l’égard
de son propre corps et de celui de l’autre, et cette capacité de
souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les
situations d’épreuve. Il me semble que c’est la juste réponse, et c’est
ce que fait l’Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et
importante. Nous remercions tous ceux qui le font.