Je suis Charlie.
Elles sont Charlie.
Vous êtes Charlie.
Nous sommes tous Charlie.
Ce sont la liberté d’expression et la France qui ont été touchées en plein coeur.
Il y avait une impression bizarre dans les rues, l’air était lourd.
Tout le monde, choqué, ne parlait que de ça.
Dans les familles, chez les commerçants, à la crèche, chez le médecin…
Alors Isadora du haut de ses 4 ans m’a demandé ce qui se passait, qui était Charlie et pourquoi j’étais triste. Pas de tabou chez nous, ni sur la mort ni sur rien d’ailleurs… On a tendance à tout, vraiment tout leur expliquer…
Du coup, j’ai tenté avec des mots simples de leur dire, de leur exposer ce qui se passait, sans pour autant leur décrire le carnage bien sur…
Olympe s’en est fichu et est partie jouer à quelques mètres de nous, en même temps à bientôt 3 ans, on ne peut pas la blâmer…
Mais little I., mon ultra sensible, m’a posé des questions, sur la liberté.
Elle a créé un parallèle avec la Reine des Neiges. Forcément.
Pour faire court : Elsa était Charlie.
C’est un peu tiré par les cheveux c’est vrai, mais son raisonnement se tenait et elle a saisi en gros, sans pour autant comprendre l’horreur, et c’est bien le principal.
Pour terminer, elle m’a dit qu’il fallait penser à la maman et à toute la famille de « ce Charlie », parce qu’ils devaient être très très tristes.
Je crois qu’elle a tout compris.
6 Comments
elle a effectivement tout compris ptite puce #elleestcharlie #noussommestouscharlie
<3
Elle a tout compris et par tes mots des mots j’ai lache les larmes que je retenais depuis l’annonce…
Il fautes battre maintenant!
Un billet de Pasquin dans l’Homme nouveau :
« Je ne suis pas Charlie : la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas le droit d’insulter, de mépriser, de blasphémer, de piétiner, de moquer la foi ou les valeurs des concitoyens, de prendre systématiquement de front les communautés musulmane ou chrétienne. « Un dessin est un fusil à un coup », disait Cabu.
Non je ne suis pas Charlie et nous étions choqués de voir Mahomet sous la forme d’une crotte enturbannée ou Benoît XVI sodomiser des enfants. Il ne s’agit pas de tolérance ou de libre-pensée : l’insulte est une violence. Je ne suis pas Charlie et je ne crois pas à l’union nationale décrétée par le Président de gauche. Ils se sont trompés depuis trente ans, ils sont en partie responsables de la situation actuelle. Je ne crois pas à leur capacité de lutte contre le terrorisme alors qu’ils détricotent chaque année la souveraineté du pays et sa capacité de défense et de justice.
Je ne suis pas Charlie mais je suis chrétien. Je ne pense pas un instant qu’ils devaient mourir, ni qu’ils l’ont bien mérité. Paix à leur âme, et que Dieu les accueille, s’ils le veulent, dans sa miséricorde. Mais… je ne suis pas Charlie. »
Merci Denoual d’avoir transmis ce texte qui met si bien des mots sur ce que je ressens depuis mercredi.
@denoual : la liberté d’expression et la liberté de la presse en démocratie est de s’exprimer librement sans censure, que les propos tenus heurtent, choquent ou déplaisent selon la sensibilité ou les convictions de chacun.
Et c’est cette liberté qui a été visée aujourd’hui.
Je partage entièrement ton analyse et te remercie de cette mise au point parfois encore nécessaire … et donc je suis CHARLIE aussi !