Wondermama (autosatisfaction inside!)…

Etre mère, c’est tout un programme…
Etre mère au foyer, c’est fatigant…
Etre mère au foyer d’enfants de 14 mois d’écart, c’est pas évident tout le temps…
Etre mère au foyer d’enfants de 14 mois d’écart avec un mari pas souvent là, c’est parfois compliqué…

Mais pas insurmontable et je suis fière de moi…

Quand j’attendais Isadora je n’ai jamais eu de doute quant à la capacité à m’occuper de ma fille. Je savais que j’allais assurer, il le fallait. Je me demande même si je me suis posée la question.
La seule chose qu’elle pourrait me reprocher (oui parce qu’il n’y a que la concernée qui aurait le droit de me dire quelque chose!) c’est d’être trop fusionnelle avec elle, d’être trop sur son dos… Je suis une vraie mère « juive » (pourtant rien ne le laissait présager!).
Quand mi juin 2011, alors qu’Isadora n’avait que 4 mois, j’ai su que j’étais enceinte, j’ai ressenti un mélange de joie intense et de panique extrême…

C’était voulu bien sur, mais j’ai douté de moi..

Quand on a annoncé ma seconde grossesse à notre entourage, ça ne m’a pas aidé, toutes les questions que je me posais me revenais sans cesse aux oreilles : « Mais comment vas tu faire pour sortir avec les deux et tes 3 étages? », « Pourquoi avoir remis ça si vite, Isadora n’est qu’un bébé? », « Mais tu es déjà épuisée à trop en faire avec la première, comment vas tu gérer ne serait ce que la grossesse? »; « Mari n’est pas souvent là, quand vas tu souffler?, « Tu es trop fusionnelle avec Isadora, trouveras tu la place pour le second bébé? »…

Je tentais de garder la face et j’arrivais à affronter mes craintes, comme je le disais ici ou encore là : Merci mais tout va bien!

Bon, contre toutes attentes, j’ai assuré à merveille pendant ma grossesse, même si j’étais épuisée, je vivais comme avant, je continuais de descendre et de monter mes 3 étages avec little I sur mon gros ventre (jusqu’à la veille de mon accouchement!), je consacrais tout le temps que je pouvais à mon ainée tout en prenant des instants pour « mon ventre »…
Bref, j’ai commencé doucement à me familiariser avec cette nouvelle future vie.
Je m’en suis sortie comme un chef, et avec le recul je suis fière de moi.

Quand en mars, Olympe est née, ça m’a fait tout drôle, c’est vrai…
Isadora a fait de moi une mère, Olympe a fait de moi une mère de famille…
Les premiers temps n’ont pas été faciles, dire le contraire serait mentir! C’était épuisant et il a fallu que chacun prenne ses marques avec cette nouvelle « configuration », mes doutes étaient là… Est ce que j’allais réussir?
Mari a posé 4 semaines dès la naissance pour qu’on gère ça à deux. Heureusement.

Dès lors, j’ai repris mon rythme de wondermama, presque le même qu’avant mais avec 2 minis.
Alors c’est vrai c’est fatigant, je cours, je m’énerve, je transpire, je perds la tête, je fatigue, je prends sur moi, j’aimerais que mari soit un peu plus à la maison, j’aimerais enfin pouvoir prendre de vraies vacances… c’est vrai, mais c’est tellement bon d’avoir mes 2 amours avec moi et d’être pleinement maman (un peu trop d’ailleurs, il faudrait que je lâche un peu de leste mais bon ça c’est une autre histoire).

Beaucoup de gens croient que s’occuper de ses enfants H24 c’est simple et reposant… je leur laisserais bien mon quotidien une petite semaine pour qu’ils se reposent à ma place…!

Je ne suis pas la mère parfaite, loin de là, et mes minis ne sont pas « meilleures » que les autres (même si pour moi un peu quand même…hihi) mais aujourd’hui je n’ai pas honte de le dire: je suis fière de moi dans mon rôle de maman et de femme.
Je suis une wondermama comme beaucoup de mamans: une super maman, un peu indigne parfois mais qui assure un max.

Je sais que ce n’est pas incroyable non plus ce que je fais, des millions de femmes le font.
Parfois je suis tellement fatiguée que je me sens vraiment nulle…
Mais parfois, je connais une bouffée d’auto-satisfaction qui ne fait pas de mal et qui me booste encore plus dans les moments difficiles.

Je peux dire comme Dora l’exploratrice, même si ça n’est pas encore fini : « we did it« !
Leurs arrivées ont boulversé ma vie, je ne savais pas si j’allais être capable de gérer tout cela et en regardant déjà ces 2 années, je suis plutôt contente de moi.
Et ça fait du bien parfois de se dire qu’on assure grave!

Un big up à toutes les wondermamas!

Et vous, vous êtes des wondermamas aussi, vous êtes fière de vous parfois?

Demain, du blabla sur des chouettes choses…