Je suis de celle qui fume… oui je sais c’est pas bien dutoudutoudutou… mais bon c’est ainsi…
Une famille de fumeur… ma mère, mes frères, mon mari, mes ami(e)s…
14 ans qu’avec mon paquet de cigarette c’est « Je t’aime moi non plus »… et pas qu’un peu…
Même enceinte j’ai continué de fumer… beaucoup moins mais quand même… je réalise aujourd’hui que cette saloperie de monoxyde de carbone arrivait quand même jusqu’à little I….
Comme tous les fumeurs, il y a des phases où je m’en fous « oui je fume et alors, j’aime ça! » et puis les phases « pfff, j’en ai marre, ça pue, ça coûte cher et ça me bousille la santé… ».
Mais l’arrêt est vraiment vraiment difficile même avec toute la meilleure volonté du monde, et ceux qui vous disent le contraire ne sont pas des vrais fumeurs…
Vendredi dernier, hop j’ai décroché mon téléphone, le coeur battant en allumant une cigarette… J’ai téléphoné à l’hopital à coté de chez moi, service addictologie/tabacologie…
Je suis droguée, le mot est laché… Rendez vous en urgence (je vous expliquerais cela dans un prochain post…) et lundi midi j’y étais pour rencontrer le professeur/chef de service et toute son équipe afin de déterminer un plan d’attaque…
Le plan d’attaque est simple et ils ne me lâcheront pas : plus de fumées de cigarette autour de moi (au nid nous ne fumions qu’à la fenetre de la cuisine mais quand même), du magnésium pour ne pas déprimer, de la vitamine C pour remplacer la première cigarette du matin et celle de l’après déjeuner puis des pastilles de nicotine pour remplacer toutes les autres… et des patch aussi.
Les premières 48h sont les plus difficiles, si vraiment envie d’une cigarette je peux mais une seule!…
Voilà j’ai écrasé ma dernière cigarette lundi soir à 22h30… je tiens bon pour l’instant… j’espère que ça va continuer…
…