- Profiter de la canicule pour faire une semaine d’école buissonnière chez grand-père et grand-mère au frais, à patauger dans la piscine…
– Me guider la nuit grâce au parquet qui craque toujours au même endroits…
– Etre la meilleure maman du monde pour mes minis trop chouettes…
– Recevoir les copains dans notre forteresse hors du temps…
– Craquer devant mes inséparables…
– Aller à l’école et à la crèche vendredi pour la matinée histoire de dire « au revoir » aux maitresses, aux copains et à toutes les encadrantes…
– Profiter tous les 4 du premier samedi de vacances…
– Serrer fort mes minis et tenter de prendre le maximum de recharge de câlins et de bisous tout doux…
– Faire un AR au Fief dimanche pour y déposer mes minis qui y passent quelques jours avec mes parents…
– Avoir le coeur plus que lourd de rentrer sans mes chatons…
– Ne pas me sentir au top pour faire les travaux avec cette chaleur…
Et oui ça y est, dans une semaine pile, ce sont les vacances!
Bye bye la moyenne section pour Isadora et Adieu la crèche pour Olympe!
Les cadeaux de fin d’année sont de rigueur.
L’année dernière j’avais créé des tote-bag avec des badges, à Noël on avait fait des cookies jar, cette année j’ai fait beaucoup plus simple!
Pour la maitresse et l’Atsem d’Isadora, j’ai commandé le kit « merci maitresse » chez Ludilabel et des magnets personnalisés chez l’Encre Violette.
J’ai rajouté à chacune une tablette de chocolat emballé avec les jolis printables d’Eve et voilà!
Et pour la crèche, une plante avec un pot customisé pour la référente d’Olympe et puis une bonne tablette de chocolat pour toutes les encadrantes.
Toujours avec les habillages de Minireyve, mais cette fois je les ai personnalisé avec les prénoms des filles.
Pour l’emballage j’ai pris de jolies pochettes Soeurs Grene et voilà!
Les minis sont très contentes d’offrir tous ces petits présents en disant « merci et bonnes vacances! »…
J’avoue que ça me fait un petit pincement au coeur pour la crèche. Pourtant, Olympe n’y va que 2 fois par semaine depuis un an, mais c’est une toute petite structure avec seulement 15 enfants et des encadrantes incroyables! Une véritable crèche familiale qui j’espère accueillera BB3 dès qu’il aura l’âge d’y aller…
Aller, bientôt les vacances pour recharger les batteries avant la première rentrée de mes deux chatons dans la même école!
Je vous souhaite un très bon dernier week-end avant les vacances officielles!
- Commencer la semaine par un lundi au soleil et de jolies nouvelles…
– Me régaler comme chaque année de ma vue depuis la cuisine dès que la fontaine est remise en marche…
– Etre toutes les 3 très heureuses de laisser tomber le manteau et de profiter du printemps malheureusement de courte durée…
– Recevoir de jolis chaussons masqués de la super Laurence de Didoodam (dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises) et voir les minis les partager…
– Passer une journée en tête à tête avec Isadora pour cause de maitresse malade…
– Rire de mes minis déguisées en licornes estivales au milieu du séjour pour bien commencer le week-end…
– Passer un chouette samedi en famille et profiter tous les 4…
– Prendre le temps…
– Terminer la semaine en recevant la famille et les copains pour fêter les 3 ans de mon Olympe lors d’un chouette anniversaire dinosaure (dont je vous parle cette semaine!)…
Belle semaine!
Elle n’a pas versé une larme (moi en revanche, c’est une autre histoire!).
Ça a l’air de bien passer avec sa maitresse (mais c’est une remplaçante qui reste jusqu’à… on ne sait pas!) et l’ATSEM. Pour Olympe la reprise de la crèche s’est déroulée sans encombre et sa première journée complète fut une réussite!
C’est super chouette! Pour l’instant…Bah oui parce que ça n’est pas parce que la rentrée s’est bien passée que les autres jours seront de même!
Une journée s’est rigolo mais quand peut-être qu’en devenant quotidien, elles trouveront ça moins sympa… Bref, affaire à suivre! Et chez vous la rentrée?
Je vous le disais, pour les cadeaux de fin d’année aux maitresses et ATSEM, on a fait des sacs avec des badges et des thermo-collants.
J’avais commandé plus de tote-bag pour pouvoir faire d’autres cadeaux, et également nous en faire aux minis et à moi.
Toutes les 3 (et comme la majorité d’entre vous j’imagine), on aime beaucoup les tote-bag (on en a une collection incroyable que mari a du mal à comprendre…)!
Pour nos nouveaux tote-bag maison, pas besoin de grand chose. Il suffit d’avoir:
– des tote-bag
– des tampons
– de l’encre pour textile
– des feutres pour textile
Pour les minis j’ai simplement utilisé leurs jolis tampons de chez la talentueuse Fabutineuse.
Je vous en parlais il y a 18 mois lorsque j’avais fait faire des tampons aux prénoms des minis avec les petits dessins qui leurs correspondent si bien (tellement que je me les suis fait graver dans la peau à leur naissance!).
Bref, un coup de tampon avec leur prénom et une étoile dessinée au feutre textile et le tour était joué!
Les minis étaient ravis et ne quittent plus leurs nouveaux sacs!
Pour moi, j’ai voulu quelques chose qui me corresponde aussi, du coup j’ai juste utilisé la partie des motifs des minis (le noeud et l’hirondelle) avec un tampon appareil photo (de chez Arlette Market), de l’encre dorée et de l’encre noir, et voilà le travail!
En 5 minutes c’était terminé, ça m’a coûté 3 francs 6 sous, nous n’avons que des compliments et personne n’aura le même!
Facile non?
Je me suis également relancée dans la peinture sur textile pour un cadeau (je ne vous montrerais donc pas le résultat final aujourd’hui!).
Je n’ai plus d’imprimante, et faire les motifs ou les lettres à la main prennent un temps fou (la patience ne fait pas partie de mes qualités premières!) et puis ça manque un peu de netteté.
Mais je suis quand même contente du résultat.
Bonne journée!
Depuis la rentrée de septembre, nous sommes confrontés à quelques « soucis »…
Dès le 2ème jour, la maitresse m’a dit « il y a un problème avec votre fille, elle ne parle pas et ne va pas vers les autres. »
Isadora est timide et très têtue alors forcément quand elle ne veut pas et qu’on lui demande, elle va encore moins vouloir…
J’avais remarqué lors de sorties ou d’événements qu’elle n’était pas pareille qu’à la maison, elle se renfermait, se raidissait physiquement même, changeait de tout au tout son comportement mais je mettais ça sur le dos de la timidité.
Et sans compter qu’Isadora est quand même rentrée à l’école à 2 ans et demi, ça peut paraitre anodin mais c’est la plus jeune de l’école.
Et puis à la maison, même si Isadora est la douceur incarnée, c’est un vrai moulin à paroles et une petite fille très très vive alors bon…
Isadora est plutôt contente d’aller à l’école. Elle a quelques copines et « travaille » bien (en particulier pour les dessins, le graphisme et toutes ces taches artistiques la maitresse m’a toujours dit qu’elle était très douée!).
La seule chose qu’elle n’aime pas c’est la cantine. Mais j’ai l’impression que pas mal d’enfants sont dans ce cas.
Toutes les semaines, la maitresse me disait qu’il y a avait un problème avec Isadora. Parfois avec des mots très durs et des sous-entendus assez déstabilisants.
Elle me décrivait une enfant que je ne connaissais pas, une enfant renfermée, qui joue dans son coin, et dont aucun son ne sort de la bouche…
Je sais qu’Isadora est une enfant réservée dès qu’on est à l’extérieur, c’est vrai, mais là…
J’en parle avec Isadora, tous les jours je lui demande comment ça se passe à l’école, ce qu’elle fait et puis je lui demande aussi parfois pourquoi elle ne parle pas là bas. En guise de réponse j’avais souvent un haussement d’épaule ou un « j’aime pas les autres ».
Bon… du moment qu’elle n’était pas en souffrance, c’était le principal!
Elle n’adorait pas l’école et elle ne la détestait pas non plus.
La maitresse a voulu qu’elle participe au « soutien » du midi. Et oui ça existe en petite section. Pour les enfants en « difficulté » et pour la maitresse ma fille l’était car elle ne parlait pas et restait souvent en retrait.
Alors pour « aider » Isadora qui a à priori a un problème de timidité, la logique veut qu’on la confie pendant 45 minutes à une maitresse qu’elle ne connait pas.
Une maitresse qui va lui dire de dessiner et de lui raconter son dessin parce qu’il faut qu’elle parle…
Pédagogie bonjour!
Elle y est allée une fois, ça ne s’est pas bien passé. La maitresse qui s’est occupée d’elle m’a expliqué qu’elle s’était braquée et n’avait pas voulu ouvrir la bouche.
Sans rire? Je comprends ma fille. Elle a 3 ans. Est ce une bonne méthode pour résussir à faire parler les enfants?…
Permettez moi de douter de ces méthodes!
L’après midi après ce soutien a été horrible. Isadora était complètement perturbée.
Elle n’y a plus remis les pieds!
De mon coté, j’étais désemparée, triste, malheureuse, en colère, je me sentais impuissante face à tout cela et face au mal-aise de mon Isadora.
La seule solution que j’ai trouvé, c’était de discuter beaucoup avec elle mais je ne voulais pas pour autant la braquer ou trop mettre l’accent sur ces « problèmes » histoire de ne pas aggraver la situation.
Peu de temps après voyant que la maitresse insistait sur le fait qu’Isadora ne parlait pas et me soutenait qu’il fallait absolument aller chez l’orthophoniste, je suis allée voir notre pédiatre et lui ai tout raconté. Il était scandalisé par les méthodes utilisées et par le soutien en général pour les tout-petits.
Il m’a prescrit un bilan orthophonique, sachant qu’à 3 ans, c’est trop tôt pour une quelconque rééducation.
Il connait Isadora depuis la naissance, et il m’a rassuré dans l’ensemble.
J’y suis allée pendant les vacances de février. En même temps cela pouvait être utile car Isadora a un fort défaut de prononciation.
Après un bilan de 2 heures où Isadora est restée seule avec l’orthophoniste avec qui le courant est bien passé, le résultat est sans appel, en clair la rééducation orthophonique ne parait pas indiquée pour l’instant malgré son défaut de prononciation, c’est une petite fille épanouie et sans « problème » aucun.
J’ai donc donné la conclusion à la maitresse.
A priori cela ne lui a pas suffit.
C’était l’escalade.
Donc d’abord la demande de soutien, puis l’orthophoniste et 3 jours après c’était le pédopsychiatre…
J’était assommée. Démotivée. Triste.
Et Isadora ressentait bien tout cela (en plus du fait que la maitresse me disait toute ces choses devant elle) et bien évidemment ça n’arrangeait rien.
Après coup, Little I. me disait qu’elle voulait aller avec ses copines mais qu’elle avait peur, elle me disait qu’elle connaissait les réponses mais qu’elle n’arrivait pas à les dire…
Si vous saviez le nombre de fois où je suis arrivée en avance à l’école juste pour observer cette petite fille à travers la fenêtre.
Cette petite fille qui était la mienne mais qui ne lui ressemblait pas. Une petite fille plus raide physiquement, légèrement en retrait et dont les lèvres ne se desserraient pas.
Avec la maitresse en tout cas, elle n’ouvrait pas la bouche.
Avec deux ou trois copines de sa classe parfois elle chuchotait mais vraiment du bout des lèvres…
Mais mon coeur était profondément meurtri. Je n’avais qu’une envie, récupérer ma fille et les garder, elle et sa soeur, toujours auprès de moi comme lorsqu’elles étaient bébés…
…
La maîtresse a bien vu que dès que nous arrivions avec sa soeur, elle s’ouvrait et nous parlait (devant les autres c’est en chuchotant mais bon..).
Elle ne comprenait pas. Moi non plus.
De quel mal souffre-t-elle? Comment faire pour qu’elle aille mieux?
Et puis par une cousine dont la fille souffre des mêmes « maux », on a entendu parler du Mutisme Sélectif.
C’est un trouble anxieux des petits qui se caractérise par l’incapacité de l’enfant à parler dans certains endroits comme à l’école alors qu’il peut prendre la parole tout à fait normalement dans les endroits où ils se sent à l’aise comme à la maison. Dans plus de 95% des cas, ce trouble est associé à l’anxiété sociale, ce qui explique que l’environnement scolaire représente un des endroits les plus anxiogènes pour l’enfant mutique et que c’est lors de l’entrée en collectivité qu’il devient le plus souvent manifeste.
Et si c’était ça?
Après en avoir parlé à mon pédiatre, et avoir fait des tests, voilà, à priori, nous savons enfin de quoi souffre Isadora.
Il y a plusieurs paliers, Isadora ne se situe pas au niveau le plus élevé, ce qui est rassurant pour l’avenir.
Je m’en suis voulu, je suis remise en question, moi la mère poule, la mère fusionnelle avec ses filles, celle qui a couvé H24 ses mini-pintades pendant 3 ans… Est ce que c’était de ma faute?
Mais non, la cause reste inconnue, l’origine traumatique et le dysfonctionnement familial ont été écarté comme cause du mustisme sélectif. Bref on ne sait toujours pas d’où ça vient mais l’origine biologique/génétique est de plus en plus mise en avant.
Maintenant, reste à tout mettre tout en oeuvre pour réduire l’anxiété de notre little I.
Le corps enseignant est informé et les maitresses/atsem suivent la bonne démarche, l’année prochaine tout sera mis en oeuvre pour qu’elle continue de progresser vers une vie plus facile en collectivité.
Depuis le début de l’année elle a déjà fait de gros progrès.
Et je m’en réjouis sincèrement, même si je sais que tout sera à refaire l’année prochaine. Dans une nouvelle classe, avec de nouveaux camarades et une nouvelle instit’ tout sera à reprendre, mais j’ai envie de croire que tout se passera bien, plus rapidement, car elle connaitra déjà le contexte de l’école…
Depuis qu’on a mis un mot sur son mal, Isadora a l’air d’aller mieux car elle se sent comprise.
Et même si la partie n’est pas gagné, j’ai espoir et Isadora sera bientôt, on l’espère profondément, aussi à l’aise à la maison qu’en société!
Il y a 2 ans, je vous expliquais ici, qu’à la maison, il n’y avait point de père Noël.
A l’époque Isadora n’avait qu’un an et Olympe était encore bien au chaud donc facile à gérer.
On gère bien le fait qu’on nous regarde comme des extra-terrestres/des parents horribles « QUOOOIIII? Vous privez vos filles de la magie de Noël!!??? ».
Parce que non, nous ne privons pas nos enfants de la magie de Noël. Loin de là. Tout va bien, merci.
Et pas d’inquiétude, elles ont et auront des cadeaux sous le sapin. La seule différence c’est qu’elles savent qu’ils sont offerts par la famille.
Du coup, le truc mignon depuis cette année, c’est que little I aussi veut faire des cadeaux aux gens qu’elle aime pour fêter Noël. On a donc fait les cookies jars ensemble, elle y a mis tout son coeur pour faire de jolies choses à offrir et ça c’est chouette.
Le plaisir de recevoir ok, mais la joie d’offrir, c’est important aussi et je trouve cela trop chou!
Bref, je m’égare…
Cependant, cette année Isadora va à l’école.
Il y a quelques semaines, j’ai demandé à la maitresse s’ils abordaient l’histoire du gros joufflu à l’école, en lui expliquant qu’à la maison il n’y avait pas de père Noël, qu’Isadora savait que c’était une histoire et qu’on lui avait bien expliqué qu’il ne fallait pas le dire à ses copains, etc… (C’était avant que mon frère dise plusieurs fois « Le père Noël c’est un ordure » lors d’un dej familial… Bizarrement, ça, Isadora l’a bien enregistré et le ressort d’un coup comme ça, sans raison. Bref… Merci Erik!).
La maitresse m’avait « rassurée » en me disant qu’ils parlaient de Noël, du sapin, des cadeaux mais pas du Père Noël.
Oui mais en fait non.
Parce qu’Isadora est rentrée de l’école la semaine dernière en me chantant une chanson sur le gros bonhomme et m’a dit que lui aussi il apportait des cadeaux… Aaaarrrggghhh….
Heureusement, ça n’a duré que 3 minutes.
On a reparlé de la crèche, des cadeaux, des cookies jars et du père Noël qui est une ordure…
Oui bon ça va… J’étais un peu agacé alors j’ai dérapé.
J’ai fait le choix de l’école publique, donc laïque.
Mais dites moi donc une petite chose, Noël, à la base, ça ne serait pas une fête religieuse?
Même si je conçois qu’aujourd’hui on fête Noël sans être croyant, je trouve cela bien dommage que la majorité des gens zappe l’origine de ce 25 décembre (tout comme je frémis quand je vois des jeunes – ou moins jeunes- ne pas savoir pourquoi tel ou tel jour est férié… c’est l’histoire d’un pays non? bref c’est un autre sujet…).
Alors, oui j’en entends déjà certaines m’expliquer qu’aujourd’hui pour les 3/4 de la population Noël est une fête pour se retrouver en famille, partager un bon diner et se gâter (même dans ma famille pour certains), on est d’accord, chacun fait ce qu’il veut et je ne juge en aucun cas.
Mais je me pose simplement la question de savoir si dans l’école qui se revendique totalement laïque, le Père Noël (qui prend de plus en plus l’air d’un messie pour certains parents..huhuhu!) a plus sa place que Jésus, Yahvé, Bouddha ou encore Allah?
Et joyeux Noël Félix!
Depuis septembre dernier Isadora, ma grande de 2 ans et demi, a rejoint les bancs de l’école.
J’étais entre rire d’euphorie et larme de tristesse à l’approche de ce grand événement.
Et oui, parce qu’à 2 ans et demi, elle n’avait jamais connu la collectivité (si ce n’est les réunions de famille avec les nombreux cousins/cousines ou les events ponctuels pour le blog…) et je frémissais un peu à l’idée de la laisser au milieu de cette horde de sauvages, sans moi…
Beaucoup de mes copines m’avaient rassuré : « mais ça va vous faire du bien à toutes les 3, elle va faire des progrès, tu vas souffler un peu, etc… »…
Et effectivement, comme je vous l’avais raconté ici, tout s’était formidablement passé et se passe toujours bien pour ma grande fille.
Elle a fait des progrès, s’est fait des copines, est très heureuse de partir à l’école la plupart du temps et ça nous fait aussi du bien à Olympe et moi…
J’adore passer du temps en tête à tête avec ma petite, aller chercher la grande à l’école, la voir raconter à sa soeur ce qu’elle a fait (oui parce qu’elle y a droit contrairement à moi), l’écouter me parler de ses copines, j’adore aussi quand elle me montre comment faire du karaté, quand elle me chante des comptines ou encore quand elle apprend des chorégraphies à sa soeur…
(J’essaye d’oublier les fringues ravagées par la peinture acrylique, les coups donnés par les grands dans la cour et la maitresse qui parle aux PS comme s’ils avaient 15 ans…)
Dans l’ensemble, la vie en collectivité, en fait, c’est pas si mal.
Enfin…
Presque…
Parce que oui il y a un « mais »! Et de taille!
Depuis le 6ème jour après la rentrée de septembre, il n’y a pas une semaine sans que les minis soient malades… Vraiment, j’ai beau regarder sur le calendrier, toutes les semaines une des deux étaient malades et dans les pires semaines on avait le combo les 2 minis + moi.
En 4 mois, je peux recenser pour elles : 7 otites (dont 2 doubles), 8 rhino-pharyngites, 2 conjonctivites, 1 bronchite, 2 gastro.
Bien évidemment, elles se relaient et ne sont jamais malades ensembles (sinon, c’est pas drôle!).
Avec ces chouettes virus gagnés à l’école, il y a tout le package bien sur : la fièvre, les nuits pourries, les minis collantes (qui me refilent donc leurs microbes!), la fatigue, les quintes de toux qui font vomir, la morve en production industrielle qui colle partout, etc…
Et là, les mêmes copines qui me rassuraient quant aux bienfaits de l’école, m’expliquent que « c’est normal, c’est souvent comme ça la première année en collectivité! ».
C’est comme les suites de couches, j’aurais préféré qu’on me prévienne avant, je me serais préparé et j’aurais fait une cure de vitamines!
La palme des joies de la collectivité est donc attribuée aux microbes et maladies en tout genre!
Rassurez moi, c’est pareil chez vous?
Qui dit Noël dit petit cadeau aux maitresses et aux ATSEM.
Je savais que je ne voulais pas un truc du commerce et je voulais en plus qu’Isadora participe à la confection des cadeaux, sans pour autant faire un truc « moche ».
Comme on cuisine beaucoup à la maison, j’ai pensé au sablés mais on a bien le temps de lui en faire et ça n’est pas dit que les instit’ n’en auront pas 20 sachets pour les fêtes…
Bref, la cookies jar (ou SOS cookies) était la meilleure des options.
Des bocaux de chez le suédois, les ingrédients de ma recette de cookies, une mini prête à verser dans les bocaux et hop!
Pour les ingrédients, la base c’est la farine et les sucres. Ensuite, vous pouvez rajouter ce que vous souhaitez : pépites de chocolats au lait, noix, pralines, noisettes, chunks de chocolat blanc, noix, etc… bref laissez libre cours à vos envies (ici j’ai fait un bocal flocons d’avoine + chunks de chocolat noir et un autre avec des minis smarties).
Il est important de bien mettre les ingrédients par couches distinctes, c’est plus joli!
Lors de la réalisation des cookies jar, j’ai pris des photos de little I. et je ferais un collage des photos sur une petite carte que j’accrocherais avec un morceau de baker twins autour du bocal.
Ensuite un petit coup de photoshop pour la création d’étiquette et du mode d’emploi (que vous pouvez télécharger en pdf juste en cliquant sur la photo de l’étiquette ci dessus!), une impression, un coup de colle blanche pour la mettre sur le couvercle ou sur le coté, et le tour est joué!
Et voilà, de doux cadeaux, facile et rapide à faire et dont Isadora est très fière!
Et chez vous, quels cadeaux de Noël pour les instit’?